Bouhamza est une commune rurale de la wilaya de Béjaïa, située à la limite géographique avec la wilaya de Bordj Bou Arreridj. Elle souffre de problèmes récurrents de manque d’eau de robinet bien qu’elle ait les pieds dans les eaux du barrage de Tichy Haft, situé sur son propre territoire. Un petit océan qui alimente toutes les communes de la vallée de la Soummam et la ville de Béjaïa. Selon le subdivisionnaire de l’hydraulique de la daïra de Seddouk, Haroune Mouloud en l’occurrence, les contraintes des pénuries d’eau qui empoisonnent la vie aux habitants de cette commune seront levées incessamment suite à un projet de raccordement en eau du barrage, que les pouvoirs publics lui ont accordé. Le projet a été attribué à deux entreprises qui lanceront les travaux, juste après le retour et la stabilité du beau temps. « Je peux dire aux habitants de la commune de Bouhamza que le projet d’alimentation des villages en eau du barrage de Tichy Haft, accordé par les pouvoirs publics pour les sortir de l’ornière des pénuries, est sur la bonne voie. Pour qu’il soit réalisé dans les meilleurs délais, il a été attribué à deux entreprises au lieu d’une seule. Elles attendent juste le retour du beau temps pour lancer les travaux de réalisation », a expliqué notre interlocuteur. Il est bon de préciser que les villages situés sur la partie Ouest de la commune sont alimentés par le forage situé non loin de la gare ferroviaire d’Akbou, à la lisière de l’oued Soummam. La conduite principale traverse les eaux de l’oued dont les crues l’ont plusieurs fois endommagée, laissant les populations sans eau jusqu’à la décrue de l’oued pour permettre sa réparation. Les villages situés à l’Est de la commune par contre sont alimentés par le forage situé au village Tansaout, à la lisière de l’oued Bousselam, à l’embouchure du barrage de Tichy Haft. Au remplissage de ce dernier, les eaux ont englouti ce forage avec ses équipements, et il avait fallu réaliser un forage neuf en catimini loin des eaux du barrage, pour ne pas laisser sans eau les populations.
L. Beddar