Le CNES menace d’une grève ouverte

Partager

Les enseignants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou renteront en grève ouverte à partir du mercredi 11 février pour « faire aboutir leurs revendications » rapporte le préavis de grève ouverte déposé le 02 février dernier par le syndicat du supérieur le CNES-UMMTO parvenu à notre rédaction. Les signataires du document reviennent sur les raisons qui ont motivé cette décision « Vu le processus de dialogue entamé depuis quatre ans et conformément à la décision de l’assemblée générale du 19 novembre 2014 de rentrer en grève ouverte, à défaut d’une prise en charge de la plate-forme de revendications des enseignants de l’UMMTO » explique les rédacteurs de la missive. Selon le CNES-UMMTO, c’est aussi le fait qu’aucune suite favorable n’ait été donnée depuis la remise de la plate-forme de revendications aux différentes administratives, compte tenu du vote de la grève ouverte à la majorité écrasante en date du 19 janvier 2015 qui a motivé ce passage à l’acte. Dans un document joint au préavis de grève, le CNES-UMMTO rappelle la tenue par les enseignants du supérieur d’une assemblée générale le lundi 02 février à l’auditorium du campus Hasnaoua I pour « débattre des modalités de cette grève ouverte votée à l’unanimité » soulignent les signataires de la correspondance « Après un large débat » précisent-t-ils. Les enseignants du supérieur ont décidé : Du rejet pur et simplement des critères d’éligibilité au logement tels que consignés dans la déclaration sur l’honneur mise en ligne sur le site web de l’UMMTO. De l’organisation d’un rassemblement associant toutes les composantes de l’UMMTO (enseignants, ATS, étudiants) pour exprimer une condamnation sans équivoque de toute forme de violence d’où qu’elle vienne. L’exigence de l’application de la limitation des mandats des responsables consacrée par la réglementation. La dénonciation du silence de la tutelle par rapport aux courriers qui lui ont été adressés sur la révision du statut de l’enseignant chercheur et l’augmentation du quota de logements. Les enseignants du supérieur ont aussi tenu à rappeler dans la déclaration qui porte le sceau de leur syndicat que « la révision du statut de l’enseignant-chercheur demandée va dans le sens de l’arrêt de la dévalorisation des diplômes du système classique qui a découlé du passage au système LMD, et la valorisation des salaires des enseignants-chercheurs ».

 Karima Talis

Partager