Une opération escargot suivie de sit-in devant le siège de la direction à compter de la semaine prochaine est l’une des actions que les chauffeurs de taxi urbain de la ville de Tizi-Ouzou menacent d’initier pour réclamer, notamment l’officialisation de la dérogation ministérielle par un document officiel. En effet, c’est lors d’une conférence de presse organisée hier au siège de wilaya de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) que la section syndicale des chauffeurs de taxi de Tizi-Ouzou a rendu public son préavis de grève. Un document dans lequel ils menacent de mouvements de protestations à compter de la semaine prochaine si leurs revendications ne sont pas prises en considération au terme du préavis. La section syndicale des chauffeurs de taxi de Tizi-Ouzou (SSCTT) prévoit ainsi une grève, mais aussi des opérations escargot et des sit-in devant le siège de la direction des transports de la wilaya « jusqu’à satisfaction des revendications soulevées » notent-ils. La montée au front des transporteurs urbains a lieu pour revendiquer l’officialisation de la dérogation en nombre de places que le ministre du transport Amar Ghoul a accordée aux chauffeurs de taxi de sept places de la wilaya, ceci, lors d’une visite de travail et d’inspection effectuée dans la région il y a de cela un peu plus d’une année. Les conférenciers s’interrogent en effet comment cette dérogation « reste au stade de parole sans aucune officialisation », ajoutant que pour seul est unique document « nous ne disposons que d’un document de la direction locale des transports stipulant que l’avis favorable du ministre des transports autorisant les chauffeurs de taxis à continuer à exercer avec sept (07) places est toujours en vigueur ». Même si les membres de la section déplorent que le document en question faisant référence à la note du ministre reçue par la direction « le 22 juin 2014 n’a poussé la direction du secteur locale à réagir pour informer les concernés que le 19 janvier dernier ». D’autre part, d’autres points ont été soulevés par les conférenciers, hier. Ils parlent notamment, d’issue et règlement définitif du problème de la station n°3 ex-gare routière en octroyant aux chauffeurs de taxi concernés une station dans la gare de Boukhalfa. Ramdane Bouaza, secrétaire générale de la section syndicale des chauffeurs de taxis de Tizi-Ouzou (SSCTT) et un des animateurs de la conférence de presse se demande d’ailleurs « pourquoi malgré le nombre impressionnant de voyageurs qui transitent quotidiennement par cette station, cette gare demeure inaccessible au transporteurs urbain ». Les membres de la section syndicale SSCTT ont par ailleurs tenu à dénoncer « la bureaucratie et les problèmes administratifs que la direction des transports inflige aux chauffeurs de taxi ». Lors de la conférence, le SG de la section parle d’ailleurs de « mépris affiché par la directrice des transports de la wilaya à l’égard des membres de la section syndicale, mais aussi des chauffeurs de taxi en général ».A la section syndicale, et document à l’appui, on cite d’ailleurs pour preuve le nombre de demandes d’audience adressées à la directrice et « qui restent à ce jour sans réponse » tonne un des conférenciers. La directrice est aussi accusée de « semer la division au sein de la corporation ». Les chauffeurs de taxi urbain espèrent par ailleurs « un règlement définitif du conflit qui oppose la direction des transport à la section syndicale ».
T. Ch.