« C’est une cité où on vit paisiblement. Il n’y a rien à signaler d’autre sauf que l’électricité nous manque beaucoup », nous répondra ce résident de la cité dite des 60 LSP, située à la sortie de la ville en allant vers Tizi-Gheniff à quelques dizaines de mètres du technicum Oudni Aomar dit Si Moh Nachid. Cet interlocuteur que nous avons rencontré était venu avec d’autres résidents. Ils se concertaient sur la suite à donner à leurs démarches à propos de la mise en service de cette commodité. Effectivement, même si personne ne parlait de ce manque, il ne nous échappera pas de voir ces câbles qui meublent cet espace et qui se croisent dans l’air. Car, les résidents recourent aux branchements chez des voisins. » Cela nous coûte vraiment cher. Car, nous payons tous la consommation en troisième tranche. Et ce n’est pas tout. Nous sommes toujours confrontés aux baisses de tension », ajoutera un deuxième intervenant. Interrogé sur les raisons de ce manque, nos interlocuteurs nous apprendront que presque tout est terminé mais le glissement de terrain survenu au moment des terrassements de la réalisation d’une polyclinique au contrebas des logements avait tout fossé. » Vous voyez, les branchements sont faits. Mais, la niche qui devait accueillir les équipements est menacée. Des câbles souterrains sont visibles partout. Toutes nos démarches ont été vaines. Et puis, c’est que l’entreprise qui réalise cette structure sanitaire a abandonné le chantier depuis des mois. Et ce problème est en suspens », précisera un autre membre du collectif des résidents. Ces derniers interpellent encore une fois tous ceux qui sont concernés par ce problème d’user de leurs prérogatives afin de mettre définitivement fin à ce problème qui leur cause énormément de désagréments. Dans cette cité il ne faudra pas omettre de dire que le gaz naturel et l’eau courante sont disponibles. Et avant de quitter ces habitants, ils n’oublieront pas aussi de redemander les ralentisseurs. » Depuis que cet axe a été bitumé en tapis, certains automobilistes y font du rallye. Nos enfants surtout sont en danger. Faudra-t-il encore rappeler aux services concernés que faute de » dos-d’âne », une fillette avait déjà été fauchée à cet endroit, il y de cela plus de quatorze ans? Dernièrement, un enfant a échappé aussi à la mort juste à côté. Qu’ils n’oublient pas que cette route est fréquentée par des centaines de lycéens et de stagiaires du CFPA sans compter les collégiens qui se rendent au CEM nouveau. C’est une urgence avant que cela ne soit trop tard. Et ce n’est pas après un drame qui s’y produirait que les regrets commenceraient à tomber », terminera l’un de ces habitants sur un ton d’impuissance.
Amar Ouramdane
