La totalité de la population a répondu à l’appel des membres du collectif qui ont mobiliser une sono à hauts décibels pour permettre aux centaines de citoyens d’écouter le compte-rendu de cette scabreuse affaire, qui risque de connaître des rebondissements dans le cas où une réponse urgente et favorable n’est pas donnée à la requête adressée au ministère de la Santé, avec des copies à l’ensemble des autorités locales.
Vingt-quatre heure à peine après l’affichage, au niveau de tous les lieux de rencontres à travers la ville de Raffour, de la déclaration de dénonciation de délocalisation de la polyclinique du terrain qui lui a été réservé au profit d’un autre projet de logements sociaux (voir notre article du samedi 07 février ), déclaration rédigée, pour rappel, par le collectif d’habitants de Raffour (CHR), la population de cette importante agglomération a répondu en masse à un avis placardé aussi au niveau des places publiques par le même collectif, les invitant à une assemblée générale du Aarch samedi passé à 16h, pour débattre de ce qu’ils qualifient de volte-face des pouvoirs publics quant à leur engagement de réaliser cette polyclinique à Raffour au cours de cette année. Cette AG vise à arrêter un programme d’actions à entreprendre en concertation avec l’ensemble des citoyens dans le cas où les autorités, qui ont été saisies par requêtes, ne reviennent pas sur leur décision. Aussi, la large esplanade d’Akham Laarch, situé en plein centre de Raffour, grouillait de monde. La totalité de la population a répondu à l’appel des membres du collectif qui se sont vus contraints de faire recours à une sono à hauts décibels pour permettre aux centaines de citoyens d’écouter le compte-rendu de cette scabreuse affaire, qui risque de connaître des rebondissements dans le cas où une réponse urgente et favorable ne soit pas donnée à la requête adressée au ministère de la Santé avec des copies à l’ensemble des autorités locales. Aussi après avoir écouté durant une heure, le compte-rendu détaillé sur ce dossier par les membres du collectif, qui se sont relayés au micro pour revenir largement sur son historique, les citoyens, après un bref débat, ont donné à l’unanimité le feu vert à ces jeunes bénévoles d’arrêter un programme d’actions de protestations à entreprendre en cas d’éventuel refus des autorités à revenir sur cette décision de délocalisation de ce projet de polyclinique. Il convient de souligner que cette assemblée générale a fait suite au démarrage, samedi matin, du projet de 34 logements sociaux sur l’assiette du terrain qui a été réservée à cette structure de santé. En effet, le métreur de l’entreprise de réalisation, qui a commencé à implanter les pieux et tracer à la chaux, a été sommé par les membres du collectif d’arrêter les travaux le même jour et de quitter les lieux. Ces derniers se sont déplacés sur place pour signifier une opposition catégorique à l’opérateur arrivé sur les lieux. Une action qui s’est déroulée sans incidents après que l’entrepreneur ait accepté d’arrêter les travaux et quitter le terrain, un fait qui a accéléré les évènements et qui risque de prendre de court ceux qui sont à l’origine du changement opéré sur cette assiette de terrain. En somme, il y a lieu d’agir vite, sachant que ce sont les 13 000 habitants de Raffour qui affichent une ferme détermination à aller jusqu’au bout de leurs revendications qu’ils jugent légitimes. Affaire à suivre…
Oulaid Soualah

