Le taux de suivi, hier mardi, premier jour du débrayage auquel a appelé l’intersyndicale, était de 60% au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, a annoncé M. Aït Gherbi Larbi, président du bureau de wilaya de l’Union nationale des travailleurs de l’éducation et de la formation (UNPEF). Il est à noter que les organisations syndicales, au nombre de sept, à savoir l’union nationale des travailleurs de l’éducation et de la formation (UNPEF), le syndicat autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), le syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), le conseil des lycées d’Algérie (CLA), le syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), le syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF) et le syndicat national autonome des professeurs de l’éducation primaire (SNAPEP), ont maintenu le mot d’ordre de grève de deux jours. En effet, notre interlocuteur souligne que le taux de suivi a été plus élevé dans les établissements primaires. M. Aït Gherbi avance le chiffre de 85% au cycle primaire, suivi du cycle moyen qui enregistre un taux de suivi de 65%. Quant au cycle secondaire, l’adhésion au débrayage n’était que de 10%. En termes d’établissements, le syndicaliste nous dira que 27 écoles primaires étaient fermées hier au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. 5 sur 7 écoles primaires et 2 CEM sur 7 l’étaient à Azazga. A Tigzirt, pas moins de 17 établissements primaires sur 25 étaient paralysés par ce débrayage. Pour la commune de Bouzeguène, notre interlocuteur nous fera savoir que 14 établissements scolaires sur 15 étaient fermés, ainsi que 3 collèges 4. Dans la commune limitrophe d’Illoula, 6 écoles primaires sur 8 étaient fermées en ce premier jour de grève. « Le taux d’adhésion est vraiment appréciable », nous dira encore le responsable syndical. La direction de l’éducation locale que nous avons contactée à maintes reprises n’a pas jugé utile de nous faire parvenir les taux officiels de suivi de la grève d’hier. D’ailleurs, les responsables se sont rejeté la balle pendant tout l’après-midi, pour enfin nous faire savoir qu’ils n’avaient pas de chiffres à communiquer !
M.Z