… Très faiblement suivie à Boumerdès

Partager

La majorité des enseignants n’ont pas répondu, ce mardi, à Boumerdès, à l’appel au débrayage de deux jours auquel a appelé l’intersyndicale de l’éducation. Au centre-ville de Boumerdès, seulement deux établissements, l’un primaire et l’autre moyen, avaient marqué hier, partiellement, leur adhésion à ce mouvement de grève. Il s’agit  respectivement de l’école Ali Hamdane et du CEM mitoyen Aissat Idir, où l’on nous fait savoir, en fait, que le taux d’enseignants ayant débrayé ne dépassait guère les 50%. Or, le chef-lieu de la wilaya compte à lui seul plus d’une douzaine d’écoles primaires et pas moins de six collèges. Et jusqu’à hier, en début d’après-midi, les échos qui nous parvenaient des principales circonscriptions environnantes ne faisaient point état de l’adhésion en masse des enseignants à ladite grève. L’intersyndicale, formée de manière conjoncturelle de l’Unpef, la SNTE, le Snapap, le Cla, le Snapep et le Snapest, vient de réitérer ses revendications d’ordre socioprofessionnel, en insistant sur la révision du statut particulier de l’enseignant, la reclassification des enseignants et cadres administratifs du secteur, manque en tout cas d’encrage, a-t-on constaté à Boumerdès.  

 Salim Haddou

Partager