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Nouvelle promotion d’aides-soignants

La nouvelle promotion d’aides-soignants de santé publique (ASSP), devant subir leur formation à l’Institut de formation Paramédicale de Tizi Ouzou/Ain El Hammam, vient de faire sa rentrée, depuis quelques jours. La trentaine de jeunes des deux sexes, admis cette année, ont déjà commencé les études, depuis dimanche dernier,  pour une durée de deux années. Ils viennent ainsi, rejoindre les trente-sept (37) stagiaires, en formation depuis l’an dernier, qui pourront prétendre à l’obtention de leur diplôme au mois de novembre de l’année en cours. Recrutés suivant les demandes des établissements de santé qui expriment leurs besoins en personnel paramédical, les futurs aides-soignants devraient, à l’issue de leur stage, rejoindre les régions dont ils sont issus, une sorte de formation à la carte. Monsieur Sihadj Mohand, le tout nouveau directeur de l’IFPTO/AEH, nous fait savoir que l’institut de formation paramédicale de Tizi Ouzou/Ain El Hammam (IFPTO/AEH) est considéré comme l’ « école mère » dont dépendent sur le plan pédagogique, les écoles des wilayas de Béjaïa, Boumerdes, Tizi Ouzou et Bouira, avec un total de 640 nouveaux élèves qui constituent la nouvelle promotion. Les quatre écoles comptabilisent ensemble, un total de 1050 élèves, en ce moment. Même s’il peut paraître important, ce chiffre ne peut, à lui seul, palier le déficit en matière de personnel accusé par les différentes structures de santé. Les hôpitaux qui font face à une forte pression des malades, sont demandeurs de spécialistes, de médecins généralistes et autres  sages-femmes qu’ils n’arrivent pas à attirer. Rappelons que l’ex école paramédicale de Ain El Hammam, une des plus anciennes d’Algérie, a été construite par les Sœurs blanches pour les besoins de l’hôpital local, limitrophe, qu’elles géraient, également, à l’époque. La Sœur directrice qui guidait les deux structures recrutait dans la région des jeunes de niveau primaire qu’elle formait, suivant la formule de « cours d’emploi ». Comme lors de sa création, l’école paramédicale de Ain El Hammam n’ouvre les portes de l’internat qu’aux seules jeunes filles, résidant loin de la région de l’ex Michelet et dont le nombre ne peut aller au-delà de la soixantaine vu l’exiguïté du bloc réservé aux internes. En 197O, les deux établissements ont été affectés au ministère de la santé après le départ de leurs propriétaires. A partir de cette époque, l’école paramédicale a été détachée de l’hôpital pour devenir une école de formation autonome, dépendant, cependant, toujours du ministère de la santé.    

A.O.T.

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