Une campagne d’abattage des chiens errants a été lancée mercredi dernier par l’assemblée populaire de la commune de Bouzeguene au chef-lieu et dans les village pour éloigner le spectre du danger que ces meutes font planer sur la population, notamment les écoliers. Néanmoins, l’action d’ensevelissement des cadavres des chiens abattus, qui devait s’effectuer le jour même à l’ancienne décharge, au lieu-dit Azaghar, a été avortée par quelques citoyens soupçonnant la réouverture de cette dernière. Le P/APC a dû faire demi tour avec le camion chargé de 32 canidés sans vie qui eussent représenté un réel danger pour les citoyens lassés des oppositions. Pour rappel, il y a près de deux mois, un jeune de la commune d’Illoula est décédé mordu par un chien errant juste en sortant de son domicile pour se rendre au travail, événement que les habitants de la région n’ont pas encore oublié. A cet effet, une réunion avec des représentants de huit villages s’est tenue mercredi au village Ait Saïd à l’APC de Bouzeguene. La sagesse ayant primé les membres des comités se sont mis d’accord puisqu’il s’agit de l’intérêt général et surtout de la sante publique. En conséquence, la mise en terre des cadavres des chiens s’est faite quelques petites heures après au grand soulagement de tous. Par ailleurs, les membres des comités des villages ont demandé aux élus de trouver une solution à même de mettre fin à ce genre d’oppositions qui risquent d’entraîner des conséquences fâcheuses. « On est en danger, nos enfants ne sont pas à l’abri d’une épidémie. Si ça continue comme ça, les villages et le chef-lieu seront transformés en décharges publiques propices pour les chiens. Nous devons travailler tous ensemble pour nous offrir un cadre de vie agréable.», s’inquiète le représentant du village Sahel avec grande sagesse.
Fatima Ameziane.
