Les lampadaires pris pour cible

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L’incivisme et le mobilier urbain ne font, apparemment, pas bon ménage dans la ville de M’Chedallah! Sinon, comment expliquer, qu’à chaque fois qu’un lampadaire est installé il est aussitôt dégradé. En tout cas, c’est le cas de ces candélabres flambant neufs qui ont été installés dernièrement le long de la rue Mousi Mohamed, qui communique entre le centre-ville, le cimetière des Chouhadas jusqu’au tribunal de la ville. Nous avons remarqué que la quasi-totalité de ces lampadaires ont été dégradés et les lampes arrachées avec, probablement, des projectiles lancés par des individus en mal d’inspiration! « Je me demande c’est quoi cette « maladie » qui consiste à dégrader tous les biens publics? Les casseurs n’ont-ils pas d’autres choses à faire que de s’attaquer à des lampadaires censés éclairer les quartiers durant la nuit? », s’interroge, avec véhémence, un passant que nous avons interrogé à ce sujet. Dans le même contexte, ce n’est malheureusement pas l’unique rue qui connaît le déchaînement des casseurs sur les biens publics, d’autres rues de la ville connaissent le même sort! Par ailleurs, la rue Amar Akkache, récemment aménagée, se trouve toujours fermée à la circulation automobile, à cause de l’éboulement qui s’est produit il y a plus d’une semaine, avec la chute d’une partie du mur de soutènement qui longe sur une centaine de mètres cette rue. Un périmètre de sécurité a été déployé pour empêcher les piétons d’emprunter cette partie effondrée en attendant son réaménagement.

Y. Samir

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