Site icon La Dépêche de Kabylie

Le rejet «catégorique» du CLOA

Le Conseil local de l’ordre des architectes (CLOA) rejette «catégoriquement» l’avant-projet du décret portant «habilitation et classification des architectes». C’est du moins ce qui en ressort d’une déclaration rendue publique par cet organisme. Ainsi, dans ce document dont une copie nous a été remise, il est clairement indiqué que «la famille des architectes s’indigne tant sur la forme que sur le fond des dispositions contenues (dans le décret, ndlr) qui s’apparentent à l’abrogation pure et simple du Décret législatif 94/07», avant d’ajouter que «la qualité conceptuelle ne peut, en aucune façon, être cloisonnée et confinée dans un carcan normalisé géré et jugé par l’administratif ». Selon le CLOA, la qualité du cadre bâti et son amélioration ont été et seront de la responsabilité exclusive de l’institution de la République qu’est l’ordre des architectes tel que consacré définitivement par le Décret législatif 94/07». Ce rejet est accompagné selon les auteurs de cette déclaration, par « une grande déception», car, d’après le CLOA, cet avant projet ne répond en rien aux attentes des architectes. Ces derniers soulignent également qu’«au lendemain de la célébration du 20e anniversaire de la matrice juridique de l’architecte algérien, les attentes de notre corporation ont été encore une fois oubliées». Concernant ces attentes, les signataires de cette déclaration mentionnent pêle-mêle «la promulgation des textes d’application du Décret législatif N° 94-07 8 mai 1994 relatif aux conditions de production architecturale et à l’exercice de la profession d’architecte, la révision de l’arrêté interministériel du 15 mai 1988 portant modalités d’exercice et de rémunération de la maîtrise d’œuvre en bâtiment, le règlement du concours qu’il fallait extraire du code des marchés publics et répondre à la problématique de la maîtrise d’ouvrage et non de la maîtrise d’œuvre». 

  R. B.

Quitter la version mobile