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Mise en relief des lois sur la cybercriminalité

 »Les statistiques officielles font état, pour l’année 2010, de 12 crimes électroniques, ayant impliqué pas moins de vingt (20) personnes dont l’âge varie entre 25 et 30 ans ». Ce chiffre a été révélé mercredi dernier, lors de la commémoration de la journée internationale de la navigation sur internet, organisée, par la wilaya de Boumerdès, au niveau du centre culturel islamique. Cette rencontre, à laquelle la presse locale n’a guère été officiellement invitée, chose paradoxale, s’était articulée autour de la nouvelle juridiction liée aux systèmes de traitement automatique des données, et qui porte sur les crimes notifiés dans la loi 394 bis. Avec comme exemple le piratage du système informatique. Modifiée et complétée par trois fois depuis le début du mois de novembre 2004, cette disposition juridique a été promulguée à l’encontre des personnes qui enfreignent l’ordre public, en faisant usage de leur large connaissance dans ce domaine précis, a expliqué en substance le professeur M. Samir. Parlant de l’impact de la révolution électronique sur la société et l’individu, cet intervenant a professé que l’homme moderne, se servant de cet important outil de communication, doit non pas se refermer sur lui même, mais s’ouvrir perpétuellement sur les sciences et les nouvelles technologies. Prenant la parole, d’autres intervenants ont abordé cette thématique sous l’angle psychosociologique, en insistant particulièrement sur les inconvénients de l’internet.  » L’enfant ou l’adolescent risque d’oublier complètement ses devoirs scolaires, s’il abuse de la toile, et ce, en plus du danger de tomber, puis d’entrer en contact avec des personnes sans foi ni loi », souligne l’un d’entre eux, en rappelant que de nombreux jeunes ont été embrigadés par des relais de l’islamisme armé à travers ce moyen très sophistiqué de communication, notamment depuis 2005. 

Salim Haddou  

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