“Nous allons saisir le président de la République”

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Face à la répétition des mouvements de grève dans le secteur de l’éducation, l’association des parents d’élèves compte interpeler le Président de la République. 

En effet, les parents d’élèves ne comptent pas rester les bras croisés face à la crise qui fait vibrer le secteur de l’éducation nationale, suite aux mouvements de grève des syndicats. 

« C’est très grave ce qui se passe dans le secteur de l’éducation.  C’est l’avenir des élèves qui est en jeu », a martelé hier, Khaled Ahmed, le président de l’association des parents d’élèves de la wilaya d’Alger. Ce dernier a fait savoir que l’association des parents d’élèves compte interpeler le Président de la République afin qu’il trouve une solution à cette problématique, et sauver l’année scolaire. « Si la lettre que nous avons envoyée au Premier ministre reste sans suite, nous allons saisir le Président de la République qui est le premier magistrat du pays pour mettre fin à ces mouvements de grèves répétitifs », a indiqué M. Ahmed. L’interlocuteur a souligné que l’association des parents d’élèves a demandé au Premier ministre de réunir les partis concernés par cette crise qui perdure dans le secteur de l’éducation, à savoir, le ministère de l’Education, celui des Finances, la Direction générale de la fonction publique, les syndicats grévistes et l’association des parents d’élèves. « À travers cette rencontre, on pourra trouver des solutions adéquates à cette situation », a-t-il dit. Le même responsable a tenu à pointer du doigt les conséquences « négatives » de ces grèves sur le déroulement de l’année scolaire. « Les mouvements de protestation des enseignants empêchent l’achèvement du programme scolaire, sachant que le deuxième trimestre est très court, et il ne reste pas beaucoup de temps pour les compositions », a-t-il encore dit. Il est utile de souligner qu’après le Cnapest-Elargi qui est en grève illimitée, la coordination intersyndicale qui compte sept syndicats de l’éducation envisage de radicaliser son mouvement de protestation dans les jours qui viennent.

Samira Saïdj

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