Le centre Malika Gaïd, non loin du pôle universitaire de Bouira, s’apprête à envoyer en stage, à Alger, une centaine d’anciens stagiaires. Le stage de perfectionnement pourra commencer le premier mars ou le premier avril. Le responsable de ce centre de formation qui dispense un enseignement pour filles et garçons, alors que sa vocation première le destinait à n’accueillir que l’élément féminin, n’a pu préciser la date. La formation consiste à acquérir un savoir-faire plus poussé dans le métier de plâtrier plaquiste. Elle s’inscrit dans le cadre de la convention signée récemment entre le ministère de la Formation professionnelle et la chambre algéro-allemande. Le consultant Martin Christophe Heit, de la chambre allemande Knauf, était avant-hier au CFPA Malika Gaïd pour s’entretenir à ce propos avec son responsable, Mahmoudi Méziane. Au terme d’une heure de cet entretien, nous avons pu lui demander son avis à propos de l’apport d’un tel enseignement à ces jeunes stagiaires dont certains ont monté leurs propres entreprises grâce aux dispositifs d’aide mis en place par l’Etat. C’est, selon lui, de leur permettre de parfaire ce savoir-faire, de l’amener à la perfection en vue de mieux réussir dans son métier ou de son entreprise et de les conserver durablement. On sait que l’échec qui guette les jeunes stagiaires frais émoulus est souvent dû à un enseignement professionnel mal assimilé. Alors, ce stage qui s’adresse aux quatre sections de plâtriers plaquistes, celles des quatre dernières années (2011, 2012, 2013 et 2014), va leur permettre de consolider ce savoir et l’enrichir par de nouvelles connaissances et expériences. Car les enseignants auxquels on fera en l’occurrence appel sont d’un plus haut niveau. Interrogé sur la nature de ce métier, le directeur du centre Malika Gaïd, ex-CFPA, a fait savoir qu’il consiste en la fabrication de faux plafonds, de plafonds fixes et de plafonds démontables. La réputation de sérieux dont jouit cet établissement attire de loin les jeunes stagiaires. Mais fidèle malgré tout à cette vocation dont nous parlions plus haut, il est surtout fréquenté par de jeunes filles et femmes intéressées par la couture, la pâtisserie et la coiffure esthétique. Lors de notre déplacement ce lundi, nous avons pu remarquer une large banderole devant l’entrée appelant les jeunes désireux de suivre une formation à se rapprocher de l’établissement pour s’inscrire.
Aziz Bey