“Je réponds toujours présent pour aider la JSK”

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L’ancien entraîneur de l’équipe nationale a expliqué, lors d’un prêche qui aura duré plus de deux heures, qu’il avait « tiré la sonnette d’alarme en 1983 déjà ». Comment ? Khalef a révélé qu’il avait soumis ses propositions au ministère de la Jeunesse et des Sports. Il s’agit notamment du volet formation. L’ancien entraîneur de la JSK a expliqué cependant que la formation ne doit pas se limiter uniquement aux grands centres de formation comme cela se fait en Europe. L’essentiel, selon lui, est la volonté de réussir et ceux qui réclament aujourd’hui des centres modernisés ne font que « de la fuite en avant » et ne trouvent que « des échappatoires” pour « expliquer leur échec ». Mahieddine Khalef croit dur comme fer que le mal de notre football est, d’abord, dans les dirigeants qui ont laissé, d’après lui, la situation, se dégrader. Pour exemple, il prend la fièvre des transferts qui ne se fait pas sur des bases saines. Il s’étonne d’ailleurs que le championnat s’arrête durant de longues semaines. Il pense que le professionnalisme exige de jouer même lors des jours fériés. Mahieddine Khalef s’insurge par ailleurs contre le fait qu’on fasse recours à des entraîneurs et joueurs étrangers alors qu’on dispose de compétences nationales. Dans ce cas là, a-t-il laissé entendre, il faut « importer même les présidents de clubs ». L’échec n’est, à ses yeux, pas à ce niveau. Khalef explique qu’on n’a pas donné assez de moyens et du temps aux entraîneurs nationaux pour s’affirmer. Pour illustrer ses dires, le mythique coach de la fameuse Jumbo Jet dira qu’il est « anormal qu’on adapte le programme de l’équipe nationale au calendrier du championnat alors que c’est l’inverse qui doit se produire ».Pour les solutions proposées actuellement, Mahieddine Khalef avoue que l’actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum, a « cerné les véritables problèmes de notre sport ».Cependant, l’actuel consultant de la chaîne de télévision ART a révélé que sa non-candidature au poste du président de la FAF est due au fait qu’il n’est pas membre de l’assemblée générale ce qui ne lui donne pas le droit de se présenter. Il n’exclut pas, par contre, l’éventualité de participer dans une des listes des deux candidats actuels. Il faut rappeler que Mahieddine Khalef a déjà annoncé sa décision de ne plus s’impliquer dans le football parce que, disait-il, ce secteur est « pourri ». Mais c’est seulement sur le terrain, tandis qu’il tentera « d’aider le football national » par les idées et les propositions.Concernant la JSK, Khalef a précisé que « c’est mon club de toujours ». Mais il ne compte pas y revenir « du moment que tout va bien ». Et ses déclarations de l’été dernier au côté de Iboud, n’étaient faites, que pour aider le club. « Le jour où il y aura problème à la JSK, j’interviendrai pour aider le club. Pour le moment, il y a une équipe en place qu’il faut laisser travailler ».

Ali B.

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