Le Cnapest-Elargi maintient son mouvement de grève

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L’instabilité perdure toujours dans le secteur de l’Éducation nationale. Le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elargi) poursuivra, encore aujourd’hui, son mouvement de grève pour la deuxième semaine consécutive. Le chargé de communication et de l’information du Cnapest-Elargi, M. Messaoud Boudiba, s’est félicité de la forte mobilisation des PES, qui, selon lui, ne comptent pas lâcher prise jusqu’à satisfaction de leurs revendications. Ce syndicaliste a par contre exprimé son mécontentement vis-à-vis des agissements de la ministre de tutelle qui, selon lui, « ne servent ni l’intérêt de l’école ni l’intérêt du secteur ». « Cela fait une année que nous attendons la concrétisation de nos revendications, en vain », a déploré notre interlocuteur. M. Messaoud Boudiba a déploré avec force le fait que « la tutelle ne fait que jeter de l’huile sur le brasier au lieu de calmer les esprits ». « La tutelle veut aller vers le pourrissement », a-t-il encore regretté. Selon lui, le mouvement de grève déclenché par le Cnapest-Elargi est motivé par la non-prise en charge des doléances des travailleurs de l’éducation à ce jour. De ce fait, le Cnapest-Elargi, par la voix de son chargé de communication et de l’information, appelle la tutelle à procéder à l’application des engagements contenus dans les PV de rencontre signés entre les deux parties concernées, qui datent depuis 2013. Toutefois, le chargé de communication et de l’information au sein du Cnapest-Elargi demande l’intervention du Premier ministre pour trouver un terrain d’entente aux préoccupations des travailleurs de l’éducation. Rappelons toutefois que ce syndicat lutte depuis plusieurs années pour exiger « une intégration, sans distinction, aux grades de base, en instituant la catégorie 11 pour les enseignants du primaire et la catégorie 12 pour les enseignants du moyen, tout en définissant le mécanisme permettant le passage des grades de base aux grades supérieurs (principal et formateur) créés par le nouveau statut particulier ». Le Cnapest-Elargi réclame également « la revalorisation des heures supplémentaires, par la révision des textes en vigueur, l’application des textes régissant la médecine du travail, l’octroi d’un quota de logements pour les enseignants du secteur de l’Éducation nationale et la retraite après 25 années de service effectif ».

L. O. Challal

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