Le Mouvement citoyen fait appel au président de la République

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Le Mouvement citoyen pour la paix et la stabilité animé par des délégués du mouvement citoyens des archs de Tizi-Ouzou, dans une lettre ouverte rendue publique avant-hier, a saisi le président de la République, dans l’affaire de l’ex-délégué Kamel Talbi, qui a fait l’objet d’une tentative d’arrestation par les services de sécurité de Tizi-Ouzou, suite à un mandat d’amener délivré par la justice. Dans leur missive, les signataires de la lettre ouverte, qui se disent « soucieux de la paix et de la stabilité et respectueux de l’Etat de droit », ont tenu à rappeler que « l’affaire Kamel Talbi a été réglée au printemps 2004, dans le cadre du dialogue entre le mouvement des archs, dont le concerné faisait partie, et la chefferie du gouvernement », en référence, ajoute la déclaration, aux « décisions prises par le gouvernement concernant la levée de toutes les poursuites judicaires dans les affaires ayant trait aux événements du Printemps noir, sur recommandation de votre Excellence ». Les signataires de la lettre se disent toutefois « étonnés par la décision du mandat d’arrêt lancé par Procureur de la République de Tizi-Ouzou contre le délégué Kamel Talbi dans une affaire qui ne nécessite pas de telles mesures de sécurité qui ont failli provoquer des incidents dans toute la région ». C’est pour ces raisons, lit-on dans la même lettre, qu’un rassemblement pacifique s’est tenu jeudi dernier à Tizi-Ouzou pour « dénoncer l’injustice » et saisir le président de la République, dans le but de « préserver la paix et la stabilité à travers l’ensemble des 1541 communes du pays».  Les rédacteurs de la lettre ont appelé le président de la République ainsi que les responsables des services de sécurité locaux et nationaux, à « faire preuve de sagesse dans cette affaire et surtout à l’application de la décision émanant de la chefferie du gouvernement en 2004 sur recommandation du président de la République ».

A.C

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