Le gaz naturel peut poursuivre son chemin

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Les villageois d’Agouni Bouffal et d’Aït Izid ont finalement et après de longues années levé leur opposition au passage de la conduite de gaz sur leurs terres.

Dans une réunion tenue au siège de l’APC de Souk El Tenine lors de la semaine écoulée et après consultation des villageois, il a été enfin décidé de laisser l’entreprise poursuivre les travaux sur la conduite principale qui alimentera les deux communes de Souk El Tenine et de Maâtkas. Hettal Samir, le président du comité de village d’Agouni Bouffal, que nous avons questionné indiquera : « Maintenant que les travaux ont significativement avancé nous n’avons pas l’intention de bloquer le passage du gazoduc. Notre objectif était simplement de bénéficier de cet important combustible à l’instar de tous les villageois de notre localité. Toutefois, cette levée d’opposition est conditionnée à l’achèvement de la pose des compteurs, la mise en service du gaz dans notre circonscription au même moment que les villages où les travaux sont finalisés et la prise en charge des foyers omis. Et si Kahrif ne termine pas les travaux au même temps que l’autre entreprise, elle doit l’attendre pour une mise en gaz collective. Si ces conditions ne sont pas respectées, nous réservons le droit de recourir au blocage ». Rappelons que les deux villages sus-cités ont brandi leur véto au passage du gazoduc, car, au départ, ils n’étaient même pas inscrits pour bénéficier du gaz naturel. Depuis, des démarches ont été accomplies par l’exécutif sortant et les deux villages ont été finalement inscrits. Une fois les travaux lancés, leur rythme était jugé trop lent par les villageois qui sont, une nouvelle fois, revenus à la charge pour inciter les responsables à sommer l’entreprise d’accélérer la cadence et d’aller plus vite. Du coup, même les zones où les travaux de gaz sont achevés depuis 2011 à Maâatkas et à Souk El Tenine, la mise en gaz n’a pas été rendue possible, car la conduite de transport était bloquée au niveau d’Agouni Bouffal. Depuis, plusieurs réunions ont été tenues avec les villageois : même le wali s’est lui-même déplacé sur les lieux mais cela sans compter sur l’aval des villageois qui exigent l’accélération des travaux. De toutes les manières, ce bras de force qui n’a que trop duré a retardé la mise en service du réseau, sachant que les conduites enterrées depuis 2010 risquent d’être endommagées. Cette levée d’opposition est à saluer car, à présent, l’entreprise peut déjà entamer les travaux d’essayage pour justement gagner du temps et faire du gaz naturel une réalité au niveau de toute la daïra de Maâtkas.

Hocine T.

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