Forte pression sur la poste

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Complètement endommagé suite à des actes de vandalisme il y a de cela deux ans, le distributeur automatique de billets de banque (DAB) installé au niveau de la poste d’Amizour n’est toujours pas opérationnel, et les usagers en sont très pénalisés.

Par conséquent, des chaînes sont devenues monnaie courante devant les guichets de la poste de cette ville, avec une forte pression particulièrement devant la visionneuse surtout durant les moments de payement des salaires des fonctionnaires et pensions des retraités. « Nous sommes en train de souffrir le martyre depuis que cet appareil est endommagé par des sans foi ni loi. Résultat, retirer notre argent nous coûte une longue attente devant le guichet », se désolent certains usagers rencontrés à la sortie de la poste, venus spécialement pour retirer leurs salaires. En effet, une file indienne s’est constituée devant le guichet en question avant-hier, samedi, jour du marché hebdomadaire à Amizour, alors que cela n’était guère constaté à l’époque où le distributeur fonctionnait. Deux ans après, les services de la poste n’ont pas pris la décision de remplacer cet appareil abimé ; ils se sont contentés juste de sceller par une large tôle métallique son emplacement. Interrogé sur ce problème qui pénalise les habitués de ce DAB, le receveur de la poste en question rassure d’abord qu’un nouveau appareil ne tardera pas à être installé en place, mais invite les citoyens de la localité à être plus vigilants devant toutes tentatives de sabotage ou de destruction, étant donné que le même appareil avait fait l’objet de plusieurs actes de vandalisme avant d’être carrément reformé. Par ailleurs et selon une source sûre, les services postaux de la wilaya de Béjaïa s’apprêtent à mettre en service pas moins de 20 distributeurs automatiques à travers les localités de la wilaya et dans quelques endroits précis de la ville de Béjaïa, notamment la gare routière. Une initiative louable qui permettra de désengorger les guichets des postes. Seulement, le civisme doit être de mise à l’effet de protéger ces appareils, sachant que le prix de chaque unité est d’environ 740 millions de centimes.

Nadir Touati

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