S’il y a un point noir qui entrave la circulation automobile à Ain El Hammam ville, c’est incontestablement, le carrefour dit «des horloges», «bouché» aux heures de pointe. De l’avis général, les stationnements anarchiques ne sont pas étrangers à la difficulté de traverser cet endroit stratégique où convergent les automobilistes qui arrivent de quatre rues adjacentes. Le flux incessant de voitures, venant du boulevard du premier Novembre et de la rue d’Ait Yahia, dont certaines contournent le rond-point, complique la situation. Pourtant, la largeur du carrefour peut permettre le déplacement sans encombre, des véhicules vers leur destination si le minimum de respect du code de la route est observé par chacun. Or, « il semble que certains n’apprennent les règles de conduite que pour l’examen du permis de conduire » signale, outré un vieux conducteur. Les arrêts intempestifs, parfois même en deuxième position, concourent à ralentir la circulation, voire à obstruer la rue, créant ainsi, des embouteillages inextricables où se trouvent coincés les usagers, durant de longs moments. Ce n’est qu’avec moult difficultés que les véhicules arrivent à s’en extirper. Comme par enchantement, l’intersection s’éclaircit dès qu’un policier pointe du nez pour remettre de l’ordre. Les stationnements gênants disparaissent un moment, pour réapparaître, dès le départ des agents. Il faut dire que tout contribue à faire des lieux un goulot d’étranglement. Les stations de taxis et de fourgons de transport de voyageurs vers Tizi-Ouzou et Alger jouxtent le carrefour et débordent sur la chaussée. Par ailleurs, de nombreuses camionnettes de transport de marchandises s’y garent dans les moindres recoins. Dès qu’un élément de cette flotte se met en mouvement pour quitter son stationnement, il désorganise toute la circulation de la ville. Pour remédier à la situation, un plan, devant permettre d’aérer la ville, est à l’étude, en ce moment, au niveau des autorités locales. Mr Zahour, le chef de Daïra de Ain El Hammam, en concertation avec le P/APC, a initié une rencontre avec les principaux intervenants, pouvant aider, de par leurs propositions, à limiter les difficultés de circulation, à certains endroits stratégiques de la ville. Les transporteurs de voyageurs et de marchandises, tout comme les directeurs d’auto écoles, la protection civile et les services de sécurité entre autres, ont débattu du sujet, pendant plusieurs heures. Les suggestions des uns et des autres permettront de dégager un autre schéma de circulation pour la ville, dont l’application ne tardera pas à être effective, nous promet le P/APC. «Avant l’élaboration de la nouvelle organisation du mouvement automobile, nous devons recenser les points sensibles et y appliquer les solutions adéquates. Nous ne devons négliger aucun élément. Les citoyens sont appelés à nous faciliter la tâche en se débarrassant de certains réflexes acquis, tels les stationnements anarchiques qui perturbent le flux automobile de la ville » note Karim, le secrétaire général de la daïra.
A. O. T.
