S’étant inscrits depuis le début du mois d’octobre pour l’acquisition de plants d’oliviers dans le cadre du programme initié par la wilaya de Tizi-Ouzou qui a bénéficié de 500 000 plants pour ses zones montagneuses, les citoyens de la daïra attendent toujours le quota destiné à leur subdivision agricole.
«Nous attendons uniquement l’appel téléphonique de Tizi-Ouzou qui peut intervenir dans les prochaines heures mais le plutôt possible pour récupérer les plants d’oliviers destinés non seulement à la subdivision de Tizi-Gheniff mais également à celle de Draa-El-Mizan », nous confie Mme Saliha Belfadel, la subdivisionnaire de l’agriculture de Draa-El-Mizan rencontrée dans les locaux de celle de Tizi-Gheniff dont elle assure l’intérim. Bien que ce retard n’ait aucune incidence sur la périodicité de mise en terre d’autant plus que cela va jusqu’à la fin du mois de mars, de nombreux citoyens n’hésitent pas à acquérir des plants d’oliviers ainsi que d’autres arbres fruitiers notamment chez les pépiniéristes qui viennent d’un peu partout au marché de Tizi-Gheniff. «Effectivement, cette année, nous assistons à un grand engouement de la part des citoyens pour l’arboriculture », nous confie un pépiniériste de Draa-El-Mizan qui n’hésite pas à se déplacer à d’autres wilayas pour s’approvisionner en différents plants pour contenter sa nombreuse clientèle qui lui fait la commande. «Je possède ma propre pépinière mais elle n’est pas encore assez développée, c’est pour cela que je me rends à Blida, Tadmait, Oued Aissi et à d’autres grandes pépinières encore pour ramener les commandes de mes clients», ajoute notre interlocuteur. Par ailleurs, plusieurs citoyens venus à notre rencontre estiment que les prix pratiqués cette année sont plus accessibles que l’an passé par exemple. «Les prix des plants d’arbustes, cette année, sont moins chers que l’an passé comme exemple, l’olivier «Chemlal» est cédé à 100 dinars alors qu’il valait au moins 200 dinars par le passé et parfois jusqu’à 300 dinars alors que les agrumes, leurs prix oscillent entre 400 et 1100 dinars, selon l’âge de l’arbuste mais pour le pêcher, le néflier, le prunier, l’abricotier, leur prix ne dépasse pas les 250 dinars. Il reste cependant que pour certains arbres comme le pistacher, il faut compter 3000 dinars », nous dit un citoyen qui nous confie tout de même qu’il est plutôt un adepte du greffage.
Essaid Mouas

