Après une bonne période d’accalmie, les travailleurs des communes au niveau national reviennent à la charge. En effet, ils menacent de reprendre la protestation, à partir du mois prochain. « Nous avons une réunion avec le ministère de la tutelle, dans les jours qui viennent, pour débattre des préoccupations des travailleurs du secteur des communes », a affirmé hier, Azzedine Hallasa, le président de l’union nationale des travailleurs du secteur des communes, affiliée au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP). Et d’ajouter que, « si le département de la tutelle ne donne pas une suite favorable aux revendications soulevées, avant le 15 mars prochain, on va convoquer le conseil national qui va décider d’une action de protestation », a souligné M.Hallasa. Les communaux ont pointé du doigt la lenteur de la tutelle dans la prise en charge de leurs revendications. Selon, M.Hallasa en dépit de plusieurs rencontres organisées avec les responsables de la tutelle, les doléances des travailleurs n’ont pas été réglées définitivement. « Le ministère de la tutelle a promis d’améliorer les conditions socioprofessionnelles des travailleurs de ce secteur, mais en vain. Sur le terrain rien n’a été concrétisé jusqu’à ce jour, sauf la revendication relative à la prime de guichet », a martelé l’interlocuteur. La même organisation syndicale reste attachée à sa plate-forme de revendications, dont la nécessité d’accélérer l’application de l’annulation de l’article 87 bis du code du travail. Elle met en avant, la révision du statut particulier des travailleurs de ce secteur, et ainsi que l’attribution des primes de rendement et celle du service administratif. L’union nationale des travailleurs des communes réclame, également, l’intégration des contractuels dont le nombre a franchi les 400.000 au niveau national.
Samira Saïdj