Les eaux des pluies débordent des routes notamment celle d’Azaghar, un axe fréquenté par des centaines de véhicules par jour surtout suite à la dégradation de son état et les chutes de pierres enregistrées sur le CW251 menant de Bouzeguène à Azazga. En effet, les chutes de neige et les pluies battantes, qui ont duré plus de deux mois, n’étaient pas sans conséquences sur la région de Bouzeguène. Ainsi, la furie de l’oued Azaghar et le glissement de terrain ont rendu la circulation dangereuse et même impossible au niveau de ce tronçon. Un glissement de terrain qui a, pour rappel, commencé en 2012. Le chemin d’Azaghar, faut-il le souligner, représente un raccourci pour les automobilistes qui vont de Bouzeguène vers Azazga, Aïn El Hammam ou Tizi-Ouzou, et ce pour éviter à la fois la circulation et le danger du glissement et des chutes de pierres sur le CW251. Ainsi, les citoyens font face aux mauvaises conditions météorologiques et leurs conséquences sur leur vie quotidienne. « On est enclavé. Je suis revenu d’Azazga là où j’ai rendu visite à ma tante hospitalisée. J’ai vu le calvaire du CW251, et voulant l’éviter j’ai croisé des automobilistes allumant le clignotant me faisant signe mais je n’ai pas compris qu’ils voulaient me demander de faire demi tour, jusqu’à ce que j’aperçoive les pompiers, et là j’ai saisi qu’un danger est survenu quelque part. J’ai alors fait marche arrière et je suis rentré via le CW251», raconte un citoyen.
Les autorités locales ainsi que la Protection civile appellent les citoyens à éviter de prendre la route d’Azaghar et à ne pas s’y aventurer et mettre en danger leurs vies et celles de leurs proches.
Fatima Ameziane.