Le chemin de wilaya n°06, reliant la commune d’Ait-Smaïl et Bouandas à la route nationale n°09, a subi, suite à la forte pluviométrie qu’a connue la région ces derniers jours, plusieurs dépressions et fissures au lieu-dit «Aregreg», entre Bordj-Mira, chef-lieu de la commune de Taskriout, et la localité d’Anekouche ; par endroits, la chaussée s’est brisée pour laisser apparaître des bordures dépassant les 30 centimètres, ce qui a contraint les autorités à tenter de colmater ces endroits pour permettre une circulation sans dangers. Mais, peine perdue, car avec la pluie qui continue à tomber, l’enfoncement s’agrandit de jour en jour. Cerné par deux vals, où coulent deux rivières qui alimentent l’Oued Agrioun en aval, le versant, gorgé d’eau, perd pied d’année en année et glisse doucement ; ce qui se traduit par des dépressions et des fissurations de la chaussée en plusieurs endroits et sur une longue distance. Ce phénomène, apparu après les intempéries de l’hiver 2011, semble vouloir se perpétuer. L’érosion, les hivers rigoureux ainsi que le déboisement et le défrichement intensifs pratiqués par les propriétaires de ces terrains accidentés font craindre le pire et ne présagent rien de bon quant à l’avenir de ce chemin. Au lieu de se contenter de colmater et de réparer des chemins qui subissent de manière récurrente ce phénomène, il est temps de réfléchir à une solution globale susceptible de mettre fin, ou, tout au moins, de réduire ces aléas que représentent les glissements de terrains à toutes les échelles.
Saïd M.