Les éboulements et les chutes intempestives de pierres font « parler » d’eux ces derniers jours dans la commune d’Ighil Ali, dont les terres sont situées en haute montagne, d’où la fragilité du sol. En effet, après le village El Kelaâ, qui a enregistré de fréquents éboulements, lesquels ont isolé les habitants et bloqué l’accès vers le chef-lieu, ce qui a poussé les Kelaâouis à se rendre à la localité de Tizi lakhmis, chef-lieu communal situé dans la wilaya limitrophe qui est Bordj Bou Arréridj, pour leurs différents besoins. Un pis-aller, et une porte somme toute de « secours » pour ces damnés. Dans ce même sillage, nous apprenons d’une source d’Ighil Ali que même la RN106 est concernée par les éboulements et la chute de blocs de pierres, qui se détachent des hautes falaises et autres cimes abruptes en grès, lesquelles longent cette route de plus en plus fragilisée! Hier encore, des automobilistes qui empruntaient ce tronçon ont été surpris par l’écroulement d’un amas de grosses pierres sur la chaussée, obstruant partiellement cette route très dense en circulation. Cet incident demeure minime par rapport à l’ensevelissement d’un endroit du chemin qui mène vers le village El Kelaâ. Néanmoins, la RN106 reste toujours, à l’instar des routes taillées dans les parois des falaises, dangereuse par moments, surtout durant les intempéries, où le sol devient fragile et ne sert plus de « ciment » agrégeant les gigantesques blocs de rochers, qui finissent par céder à tout moment pour chuter avec un grand fracas !!
Syphax Y.