Les élèves en danger

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Il est établi que la plupart des établissements scolaires de la ville de M’Chedallah sont situés à proximité des chemins qui parcourent cette grande agglomération. Que ce soit à l’ancienne ou à la nouvelle ville, les portails des écoles donnent directement sur la chaussée, ce qui n’est pas sans dangers sur la vie des élèves, qui, en sortant en masse de leurs écoles, se bousculent et débordent sur la route très dense en circulation. Là il faudra aux élèves et aux conducteurs d’être très vigilants pour éviter tout incident fâcheux. Même si, pour le moment, nous n’avons pas enregistré un accident, il n’en demeure pas moins que la menace se trouve toujours suspendue sur la tête des apprenants telle l’épée de Damoclès, lesquels devraient méditer les conseils de leurs parents de ne surtout pas emprunter la chaussée et de marcher sur les trottoirs, afin de renter sains et saufs à la maison! Ces élèves ont peut-être la malchance d’étudier dans des établissements attenant les routes. Néanmoins, nous avons remarqué que l’école primaire « Lamri Abdellah », située à proximité de l’inspection territoriale de M’Chedallah, en face d’une ruelle où il y a le tribunal en aval, où les élèves, pas plus hauts que trois pommes, bénéficient d’un égard et d’une protection que leurs camarades des autres écoles leur envieraient ! En effet, le portail de cette école communique avec une ruelle qui débouche sur le siège de la sûreté urbaine de la daïra, où des policiers, en faction, régulent la circulation automobile. Ces élèves, à la rentrée comme à la sortie des classes, coupent la route en toute quiétude avec l’aide des policiers, qui stoppent les voitures afin de faire passer des cohortes d’élèves en toute sécurité. C’est en tout cas la belle image que nous avons retenue dans ce lieu. C’est dire que ces élèves de l’école « Lamri Abdellah » ont beaucoup de chance à traverser la route les yeux presque fermés, car ils le font sous la main protectrice des policiers, alors que leur semblables ailleurs « coupent » la route complètement affolés, car personne ne leur tient la main.

Y. Samir

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