La gendarmerie nationale met en place un nouveau mode d’action

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En vue de lutter contre les accidents de la circulation routière qui ne cessent de prendre de l’ampleur, les services de la gendarmerie nationale ont mis en place un nouveau mode d’action par le recours aux moyens banalisés (civils). «Le commandement de la gendarmerie nationale a décidé de mettre en service un nouveau mode d’action par le recours aux moyens banalisés (civils) pour rechercher et verbaliser les comportements dangereux, générateurs d’accidents, de certains usagers de la route», a fait savoir le communiqué rendu public, hier, par la cellule de communication de la gendarmerie nationale. Dans un premier temps, il a été procédé à l’expérimentation de l’action banalisée par des unités de sécurité routière de quatre groupements territoriaux (Alger, Blida, Tipaza et Boumerdès), sur des tronçons routiers préalablement choisis. «À l’issue, l’évaluation de cette action banalisée a montré qu’elle a eu un effet dissuasif réel et un impact positif sur les usagers de la route, permettant ainsi la baisse des accidents et des infractions liées aux attitudes habituelles des conducteurs», a précisé le même document. Compte tenu de ces résultats encourageant, le commandant de la gendarmerie nationale a décidé d’étendre cette action dans une première étape à 20 autres groupements territoriaux qui ont enregistré le taux le plus élevé d’accidents et de victimes, durant l’année 2014. Actuellement, 24 wilayas sont concernées par l’inutilisation et l’emploi des moyens banalisés de la gendarmerie nationale dans le cadre de la sécurité routière. Selon les services de la gendarmerie nationale, le recours à cette procédure vient suite à l’ampleur qu’ont pris les accidents de la circulation routière, notamment durant l’année écoulée. «Malgré les mesures prises par les pouvoirs publics et les efforts consentis par le commandement de la gendarmerie nationale pour endiguer le fléau des accidents de la circulation routière par la création d’unités spécialisées de sécurité routière et leur dotation en moyens humains et matériels conséquents», a estimé la même source. Et d’ajouter : «Il n’en demeure pas moins que d’année en année le bilan des accidents de la route reste très élevé et les pertes en vies humaines sont importantes».

Samira Saïdj

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