Vers la relance du projet de revêtement du terrain en tartan

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Cela fait maintenant plus de dix mois que les travaux de la pose du tartan sur le terrain du stade communal sont à l’arrêt. Et pour la simple raison qu’une famille s’est opposée prétextant que l’assiette foncière était son bien. Ainsi, les trois clubs de la municipalité à savoir la JS Ait Yahia Moussa, l’US Tafoughalt et l’US Alléla évoluant dans le championnat de wilaya (groupe pré honneur) ont été contraints à évoluer au stade Mohamed Boumghar de Draâ El-Mizan. « Vraiment, nous souffrons de ces déplacements. Et puis, je peux vous dire que même la programmation ne nous arrange pas. Parfois, on joue même à onze heures », nous dira un dirigeant de la JS Ait Yahia Moussa. Pourtant, ajoutera-t-il, l’occasion de poser le tartan sur notre terrain était engagée. « Mais malheureusement, encore une opposition l’a reporté d’une année », enchaînera le même dirigeant. Apparemment, selon une source proche de l’APC, les travaux seront relancés incessamment. « En principe, nous avons eu gain de cause. Donc, l’exécution du jugement est imminente », poursuivra la même source. Cette dernière reviendra sur l’historique de ce terrain. « C’est un terrain qui a existé depuis près de quarante ans et c’est au moment où l’entreprise commençait les travaux de décapage du tuf que cette opposition est survenue. Nous avons essayé de trouver un terrain d’entente avec les opposants, en vain », nous rappellera la même source. Dans cette optique, il faudra souligner que le manque de terrain dans le sud de la wilaya avec l’engagement de nombreux clubs a quelque peu même causé des soucis aux responsables de la ligue de football les obligeant de faire toute une gymnastique pour la programmation des rencontres. A titre d’exemple, le terrain de Draâ El-Mizan  accueille pas moins de cinq clubs en plus des deux équipes locales. Le stade communal de Tizi-Gheniff est, pourtant, prêt, mais son homologation n’a pas encore eu lieu. Même le terrain de Boghni n’est pas épargné par cette pression. Ce manque dérange aussi bien  les entraîneurs que les joueurs pour lesquels les créneaux qui leur ont été attribués ne leur conviennent pas. Alors que l’US Tafoughalt ou encore l’US Alléla s’entraînent dans des aires de jeu dépourvues de toutes commodités. En dépit de la prise en charge de quelques infrastructures sportives de ce genre, le manque de terrains se fait sentir sur tout le territoire de la wilaya.

Amar Ouramdane

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