La cantine verra-elle le jour ?

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Les élèves de l’école primaire du chahid Mohamed Allel, la dernière à être érigée au chef-lieu pour recevoir tous les élèves des nouvelles cités construites ces dernières années, lesquelles forment pour ainsi dire la nouvelle-ville, attendent depuis presque deux années de goûter aux repas de leur cantine scolaire, mais laquelle semble n’avoir aucune volonté de sortir de terre. En effet, alors que les travaux de sa réalisation ont été lancés au mois de juillet 2013, comme nous l’avions rapporté en temps opportun dans nos éditions, le chantier s’était arrêté quelques mois après, laissant apparaître des barres de ferraille qui constituent un danger pour les gosses, d’autant plus que son emplacement est situé à proximité de l’entrée principale de l’établissement ainsi que celui du chemin qui y mène. «Nous apprenons que l’APC à lancer, dernièrement, un énième appel de soumission pour la reprise du chantier. Sûrement, le premier, le second et même le troisième contrats avaient été résiliés sans qu’on sache vraiment de quoi il s’agit », nous déclarent plusieurs parents d’élèves rencontrés devant le portail de cet établissement d’enseignement primaire, alors qu’ils attendaient la sortie de leur progéniture. Ces mêmes parents attirent également notre attention sur l’absence d’une quelconque clôture de ces vestiges d’un ancien chantier ou de ce qui pu être. Ainsi donc, comme nous l’aviez confié le président de l’APC de Tizi-Gheniff, lors d’une de nos précédentes entrevues, ce projet s’est arrêté à cause d’un malentendu entre le bureau d’études et l’entreprise réalisatrice. Cet arrêt qui s’articule principalement sur le problème de suivi comme l’exige maintenant la réglementation allait être réglé d’une manière ou d’une autre, mais il faut que cette cantine scolaire voie le jour le plus vite possible. Par ailleurs, toujours au niveau de la commune de Tizi-Gheniff, outre cette école du chahid Mohamed Allel qui ne dispose pas encore d’un restaurant scolaire, l’école de Meddah attend toujours le lancement de la même structure. Mais les plus à plaindre sont les élèves du collège d’enseignement moyen de Tiachache dont la plupart ne peuvent, à cause de l’éloignement, se rendre chez eux pour le déjeuner. Ils doivent du coup se suffire d’un quignon de pain et d’un morceau de fromage pour tenir toute la journée. 

E. M.

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