Vers le recensement des familles nécessiteuses

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S’il y a un volet entièrement délicat à gérer au niveau de cette municipalité de Maâtkas c’est bel et bien le social ! En effet, devant toute cette pression qui s’accentue de plus en plus sur le service social de par ces incessantes sollicitations de la part des couches les plus défavorisées, de plus en plus nombreuses, le P/APC, M. Slimane Khermouche, a exhorté la commission permanente chargé de ce dossier en l’occurrence celle des affaires sociales et culturelles à se pencher dans les meilleurs délais, pour la révision de l’ensemble des fichiers existants afin des les assainir. Il mérite de rappeler que ce dossier du filet social n’a pas été convenablement géré par le passé et le cap est mis actuellement sur ce volet pour mettre en place des mécanismes à même d’assurer la gestion d’une façon rationnelle et transparente. C’est précisément pour ce faire, que ladite commission (affaires sociales) s’est réunie de prime abord, pour l’établissement d’un réglement intérieur, mais aussi de passer à l’action tout de suite après les fêtes de Yennayer et de l’Aïd El Adha. “Nous comptons recenser toutes les familles nécessiteuses, réellement démunies qui pour diverses considérations, ne se sont pas encore manifestées pour solliciter une éventuelle assistance”, dira, l’édile de la commune. Tout porte à croire donc que les “faux nécessiteux” seront débusqués et les listes des différents dispositifs du filet social telles que celles de l’IAIG, AFS, mais aussi celle de l’ESIL, seront assainies. Il convient, cependant, de souligner que l’APC agira en fonction de ses moyens, car faudrait-il le rappeler, les quotas alloués dans ces différents programmes sont fixés par les directions de l’action sociale (DAS) et de l’emploi de jeunes (DEJ) pour les ESIL. Des quotas, qui restent, à vrai dire, insignifiants eu égard à ce nombre de cas sociaux qui ne cesse d’aller crescendo. Ainsi, les autorités locales au niveau de Maâtkas n’ont pas caché leur souhait de voir les services de la wilaya procéder à une révision en hausse de ces quotas, particulièrement pour ces communes déshéritées et surpeuplées telle que Maâtkas dont le nombre d’habitants dépasse les 35000. L’autre désir formulé par les bénéficiaires de ce filet social, demeure l’augmentation de ces indemnités qui sont de l’ordre de 3000 DA/mois pour l’IAIG, 1000 DA/mois pour l’AFS (allocation forfaitaire de solidarité), 3000 DA/mois pour les handicapés à 100% et 2300 DA/mois pour l’ESIL (emploi sur initiative locale). Des sommes sincèrement miséreuses.

Idir Lounès

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