Le quartier des 12 logements en déclin

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Le quartier des 12 logements sis au chef-lieu communal de Souk El Tenine(en allant vers Agouni Bouffal) dans le sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, n’a bénéficié pour le moment d’aucune opération entrant dans le cadre de l’amélioration urbaine lancée depuis plus d’une année. En effet dans ce quartier, la route est chaotique car creusée par l’entreprise en charge de la fibre optique. Les abords de la route sont boueux et argileux du fait des importantes chutes de pluie et mais aussi des fuites d’eau. Le trottoir en forme d’escalier atteignant parfois plus de 60 centimètres de hauteur est impraticable notamment pour les vieilles personnes et les petits enfants. Pour marcher, il faut de grandes enjambées. L’éclairage public est défaillant et nécessite d’être remis à neuf. Les canaux de drainage des eaux pluviales n’existent pas et du coup, toute la rue se transforme, à chaque ondée, en un véritable marécage en un clin d’œil. Les commerçants exerçant sur ce tronçon disent d’une même voix : « Notre quartier a été oublié par le projet de l’aménagement urbain. Nous n’avons ni trottoir, ni éclairage public et encore moins une chaussée carrossable. Cette cité a été simplement délaissée. Les responsables communaux que nous avons interpellés nous donne des réponses évasives. Parfois, ils prétendent que le quartier est inscrit et d’autre fois, ils disent le contraire. Nous les appelons à relooker ce quartier que même les clients finissent par bouder ». Pour notre part et en quête de connaître ce qui est prévu pour cette cité nous avons questionné un des élus qui répondra : « Ce quartier sera concerné dans la prochaine tranche du projet de l’aménagement urbain ». Signalons aussi que l’autre axe menant vers Mechtras n’a lui aussi bénéficié d’aucune opération de relookage. La route est extrêmement chaotique. Les autorités locales ont fini par éparpiller du gravier pour permettre aux usagers de passer sans grands risques mais cela reste insuffisant pour une circulation sans danger pour les véhicules et surtout plus fluide. L’autre axe menant à l’ex abattoir en allant vers Agouni Bouffal est lui aussi dans un état défoncé le projet de l’aménagement urbain n’est pas encore lancé par ici. Même son de cloche à la rue menant au siège de l’APC, la route est occupé par les commerçants ambulants, donc impossible à réaménager puisque le projet de marché couvert de proximité qui devait les accueillir n’est toujours pas opérationnel. Concernant l’anarchie et la saturation de la circulation qui caractérise le chef-lieu, elles sont toujours d’actualité. Les travaux de l’aménagement non encore achevés, l’absence d’un plan de circulation et d’un corps de sécurité pour faire respecter l’ordre font perdurer le désordre.

Hocine T.

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