La tasse de café passe à 25 dinars

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Tout comme dans de nombreuses localités de la wilaya, le tarif d’une tasse de café est passé depuis lundi dernier à 25 dinars. Depuis plus d’une semaine avant, déjà des affiches étaient placardées devant les devantures des cafés annonçant aux consommateurs ce nouveau prix. « A partir de lundi, le café est à 25 dinars. Nous vous remercions pour votre compréhension », indiquaient ces affiches. C’est chose faite, dans la plupart de ces débits de boissons non alcoolisées, la note est appliquée.

Pour en savoir plus sur cette augmentation, nous nous sommes rapprochés d’un garçon de salle. « Le gérant dit que le prix du kilogramme a augmenté de trente dinars. C’est pourquoi, les cafetiers se sont rencontrés et ont trouvé que cinq dinars de plus amortiraient cette augmentation », nous confiera notre interlocuteur ayant requis l’anonymat craignant des représailles de la part de son patron.

Du côté des consommateurs, les tarifs affichés dépassent déjà l’entendement. « Une tisane à vingt dinars, du gingembre à vingt dinars, un thé à vingt dinars, ce n’est pas exagéré ?», nous interrogera l’un d’eux, avant d’ajouter : « même si le kilo de poudre de café a augmenté de trente dinars, est-ce raisonnable d’ajouter cinq dinars pour deux cuillerées de café ?  Où est la législation dans ce pays ? Avec un kilo de café combien de tasses, pourra-t-il presser ?» Certains considèrent que cette augmentation est injuste d’autant plus que déjà la tasse est passée de quinze dinars à vingt dinars, il n’y a pas si longtemps. «Si vous avez deux journaux à quarante dinars et vous vous attablez avec trois ou quatre amis, faites alors les comptes ! », suffira d’expliquer un fonctionnaire à la mairie sur une terrasse de café à ses collègues.

Cette augmentation, donc, ne laisse pas indifférents certains qui pensent même à boycotter cette consommation. « Eu égard au nouveau tarif, il est préférable de rester chez soi et de siroter son café au moindre coût. Au moins, vous économiserez par jour plus de cent dinars partis comme faux frais», estimera un autre intervenant.

En tout cas, cette augmentation  n’est pas appréciée par la quasi-totalité des consommateurs ne leur laissant qu’un arrière goût amer au point où nombreux sont parmi eux à avoir déserté ces endroits où ils passaient des journées à discuter.

Amar Ouramdane

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