La commune d’Aghbalou, dont le chef-lieu communal Takerboust est situé à une cinquantaine de Kms de Bouira, est confrontée, à l’instar des autres municipalités, à l’insuffisance de l’eau potable. La croissance démographique fait que les besoins en cette denrée, entre autres, s’accroît significativement. La population d’Aghbalou est estimée à près de 25 000 habitants, ce qui n’est pas marginal. Cela induit, bien évidemment, l’extension urbaine que l’on constate de visu. Les innombrables nouvelles constructions ont besoin, selon toute logique, d’être raccordées continuellement aux réseaux divers, comme l’eau, l’électricité l’assainissement, etc. Ce qui n’est pas dans les cordes de la municipalité. Comme pour l’eau potable qui, selon des habitants, accuse un certain manque, même si elle est relativement disponible! Pour tenter de satisfaire la demande accrue en cet or bleu, la commune d’Aghbalou a été contrainte de diversifier les points d’alimentation, en procédant au captage de plusieurs sources naturelles dont regorge cette localité. Pour ce faire, d’incessants volontariats ont été organisés par les habitants pour capter les sources en aménageant des fontaines et des canalisations vers toutes les localités. Mais cela n’a pas pour autant réussi à satisfaire la demande des ménages en eau potable, il fallait aussi procéder à quelques opérations de forage pour renforcer l’alimentation en eau. Ainsi, des forages ont été réalisés dans le lit de l’oued Aghbalou, et plus en bas dans la commune de Chorfa, au village de Toghza. Néanmoins, il arrive que l’eau manque à certains moments, surtout pendant l’été où le débit des sources chute vertigineusement, ce qui crée un stress hydrique. Durant cette période, l’APC se voit obligée d’alimenter les différentes localités par moyen de camions-citernes! Toutefois, la qualité de l’eau servie dans les canalisations, surtout celle du forage provenant des oueds, est toujours décriée par les consommateurs d’Aghbalou, qui l’a trouvent « gorgée de calcaire »!
Y. Samir