Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, confirme dans un entretien accordé hier, au quotidien français, L’Equipe, que le jeune attaquant Nabil Fekir avait bel et bien donné son accord pour rejoindre les Verts avant de se rétracter. «J’ai téléphoné à Nabil il y a trois semaines, pour savoir s’il avait fait un choix et clarifier ainsi sa position par rapport à la sélection algérienne», a affirmé Christian Gourcuff dans les colonnes de L’Equipe avant de poursuivre : «Je lui avais laissé un message mais je n’ai eu aucune réponse de sa part. Jusqu’à vendredi, aux alentours de 13h30, Nabil m’a appelé pour m’exprimer sa décision de revêtir le maillot de l’Algérie». L’entraîneur des Verts justifie donc la convocation reçue, vendredi dernier, par l’attaquant de l’Olympique Lyonnais pour les deux matchs amicaux contre le Qatar et Oman. «C’était le dernier jour pour communiquer cette présélection. Dès le moment où Nabil m’avait formulé son envie de nous rejoindre, j’ai contacté le président puis les autres responsables de la Fédération afin de les informer de mon échange avec Nabil et de son choix. Tout cela dans le but qu’ils puissent prendre en compte le fait que je modifiais ma liste pour l’y intégrer. Ma convocation fait suite à son appel», a-t-il expliqué. L’ancien coach du FC Lorient, transparent, a tenu à rétablir certaines vérités, suite à des propos de la star en devenir de l’OL, selon lesquels il lui avait confié ses doutes au téléphone. «En aucun cas il ne m’a appelé pour me dire qu’il hésitait. Je ne peux pas laisser dire ça. Ça me met en cause alors que nous n’avons jamais mis la moindre pression sur le joueur et qu’on lui a laissé six mois pour prendre une décision. Trois heures environ après son premier appel, il m’a rappelé pour me dire qu’il se rétractait», a-t-il assuré avant de conclure : «Maintenant, je souhaite à Nabil le meilleur pour sa carrière et je considère cette affaire close ». Pour rappel, Nabil Fekir avait déclaré avant-hier, au quotidien L’Equipe, qu’il avait certes appelé le coach des Verts, Christain Gourcuff, mais sans lui confier son choix d’opter pour les Verts. «Je l’ai appelé pour lui dire que mon choix n’était pas fait. Je n’aurais pas dû l’appeler. J’ai commis une erreur. J’avais un peu la pression, en fait», expliquait Fekir.
R. S.

