La commune d’Aït R’zine demeure toujours leader en matière de production de l’huile d’olive, et ce, à l’échelle nationale, à en croire la subdivision agricole de Tazmalt, laquelle a fait ce constat depuis maintenant des années. Pour preuve, cette municipalité possède la plus vaste superficie du verger oléicole dans tout le pays, avec ses 4 295 ha, lesquels sont plantés de pas moins de 264 000 oliviers, ce qui n’est pas rien! Cette richesse agricole contribue largement dans l’amélioration du niveau de vie des habitants, en ce sens que l’oléiculture constitue, pour eux, une rente supplémentaire non-négligeable. Cela se vérifie avec la commercialisation des produits oléicoles dans cette localité où, comme nous l’avons constaté des points de vente de ces produits ont été aménagés, il y a des semaines de cela, sur les abords de la RN106 qui passe par cette municipalité. Ce sont, pour la plupart, des jeunes qui s’adonnent à ce genre de commerce, très lucratif au demeurant. Munis de balances électroniques, ces marchands saisonniers achètent et revendent de grandes quantités d’olives crues en empochant la différence. Actuellement, les olives crues sont proposées à 75 da/kg. En aménageant des points de vente à proximité de la RN106, ces vendeurs, qui ont pignon sur rue, voient leurs chiffres d’affaires augmenter avec une clientèle qui se recrute parmi les citoyens qui ne possèdent pas d’oliveraies, comme ceux de la wilaya de Bordj Bou Arréridj et de Setif, entre autres, lesquels passent quotidiennement par cette route. Ceux-ci en achètent des dizaines de kilos pour les besoins de trituration dans les presses ou pour en faire des olives de table avec du sel. Dans le même contexte, ces jeunes marchands s’adonnent, également, à la vente de l’huile d’olive dont les prix oscillent entre 600 et 700 da/l. « Ils (les vendeurs, ndlr) peuvent travailler durant toute la période de la cueillette des olives, et rester sans rien faire le reste de l’année, car l’oléiculture, contrairement à ce que l’on penserait, rapporte beaucoup de sous ! », constate un citoyen de la localité.
Syphax Y.

