Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la femme, le café littéraire que prépare l’association culturelle Tiiwinin de Bouzeguène, a organisé samedi dernier, et ce en collaboration avec l’APC, une rencontre avec l’universitaire et l’écrivaine Yamilé Ghebalou-Haraoui, au centre culturel Ferrat Ramdane, sous le thème « valeurs plurielles, création esthétique et littérature ». L’association culturelle Tiiwinin, créée en 2013, renoue avec la culture. Ainsi et après les conférences d’Aït Aider Aomar, docteur en physique, d’Achab Ramdane, docteur en linguistique, et de Chawki Amari, chroniqueur et écrivain, une troisième rencontre a eu lieu, cette année, (samedi 7 mars à 14H00) à laquelle a pris part le grand public, malgré les différentes festivités préparées ici et là dans la région. Un public venu nombreux pour accueillir l’écrivaine Yamilé Ghebalou qui donnera une conférence, dont elle parlera de ses dernières publications : « Demeures du bleu, Liban, un recueil de poésie, un recueil de nouvelles Libres Circulations des Imaginaires », tout en s’accentuant sur le rôle de la femme dans la société en lui rendant un grand hommage en cette journée de 8 Mars. Yamilé Ghebalou est née en 1956 à Cherchell. Elle enseigne la littérature française et maghrébine à l’université d’Alger. Poétesse et écrivaine, elle est passée de la poésie aux romans. Selon elle, la littérature algérienne est influencée par l’histoire; les écrivains sortent le besoin de se référer à une identité et à l’histoire. Elle a cité les grands écrivains algériens, à l’image de Kateb Yacine et Mouloud Mammeri. L’objectif de ce genre de rencontre, selon les organisateurs, est de préserver le patrimoine littéraire amazigh, se rappeler de nos écrivains et inciter les jeunes à aimer la lecture et la littérature.
Fatima Ameziane