C’est le clash à l’APC d’Ighram, une commune située à 07 Kms du chef-lieu de la daïra d’Akbou. 09 élus du RCD auraient décidé selon nos sources, « du retrait de confiance à leur maire du même parti Boussaad Ibalidène », élu pour un second mandat à la tête de l’exécutif de la commune d’Ighram. En ripostant, le maire « décrié » a ôté selon la même source, les délégations de signature à son adjoint Mohand Idir Iskounène, instigateur, ajoute-on, de ce « coup de théâtre ». Ainsi, une assemblée extraordinaire est prévue prochainement afin de « mettre en application », révèle-t-on, cette décision. Les raisons de cette ébullition entre les élus et leur maire? M. Ibalidène est « accusé », d’après une source de bonne foi, par ces colistiers du RCD d’avoir « trafiqué des fiches de payement, de malversations ou confusion autour des indemnités octroyées lors des missions officielles ». Ces révélations des élus du RCD dont l’affaire remonte au précédent mandat, en 2008 précisément, ont étonné plus d’un! En effet, certains élus de l’opposition s’interrogent: « Pourquoi attend-on des années pour dénoncer, soi-disant, ces comportements illégaux? » Pour plus de précision, nous avons appelé le maire. Ce dernier souhaite « s’exprimer ultérieurement ». Par ailleurs, plusieurs élus frondeurs, apprend-on, ont déposé le dossier de ce maire au niveau des instances du parti afin qu’un retrait de la couverture politique lui soit aussi fait. Ainsi, plusieurs militants du RCD ont strictement refusé de commenter cette affaire ! De leur côté les élus de l’opposition, à leur tête Nadir Nait Maâmar (Forum socialiste), interpellent les pouvoirs publics afin de mettre en clair cette affaire. « Nous demandons, dans l’immédiat, une commission d’enquête afin d’éclaircir la situation ». dira-t-il. Et d’ajouter : »Voyant juste la gestion du dossier du lycée attribué à la commune pour constater de visu la mauvaise gestion au sein de cette APC. C’est un massacre de construire un lycée dans un coin isolé à des dizaines de kilomètres du chef-lieu communal ».
Menad Chalal