Une fête grandiose pour Yennayer

Partager

lQuelques cinq mille personnes ont bravé le froid pour venir assister au grand gala de clôture des festivités de célébration du Nouvel an berbère “2956” à Amizour, une ville ayant vibré durant toute la nuit de jeudi aux rythmes variés produits par des chanteurs kabyles de renom.La fête a commencé à l’intérieur du centre culturel Malek Bouguermouh d’où jaillissait une multitude de lumières multicolores accompagnant les airs de chants très variés.Malgré la formidable prestation des premiers chanteurs ayant accédé au micro dont les Magrébins, Saoudi et autres, la salle pleine comme un œuf a fini par craquer : un débordement provoqué par cette marée humaine a perturbé quelque peu la soirée qui a failli se terminer en queue de poisson.Les organisateurs déterminés à désaltérer la soif de ce grand public ont improvisé une scène à l’extérieur du centre, une fois la salle évacuée.Les”alentours” ont été envahis et sont devenus en peu de temps noirs de monde. La joie était grandiose !Le gala a repris de plus belle, à ciel ouvert, et c’est le troubadeur Aït Hamid qui a ouvert le bal par des chansons de fête et de danse. Un public ivre de bonheur a fini par succomber aux raisonnances mélodieuses du chanteur. Tard dans la nuit, ce sont deux célèbres chanteurs “Chaâbi kabyle” qui se sont produits devant leurs fans. Hacène Ahres, qui n’a pas manqué de qualifier sa participation de devoir, a plongé la foule dans une ambiance mélancolique. De son côté, Cherif Hamani de par son verbe et sa musique a prolongé la fête jusqu’au petit matin, une soirée terminé en apothéose. Ainsi, en l’espace d’une soirée, la ville d’Amizour, qui a sombré dans la violence et le noir, a renoué en ce premier jour de Yennayer avec des galas artistiques. Le grand public, présent le jeudi soir, est une découverte heureuse de nos jours, lui qui a un penchant pour l’art et la joie de vivre. Pour les yeux des autorités locales dont M. Meziane Belkacem, Maire de cette municipalité, “cela dénote d’une jeunesse assoiffée et avide de toutes les bonnes choses, je leur donnerai rendez-vous à d’autres et meilleurs occasions”. Asseggwas Amegaz.

N. Touati

Partager