«L’Ansej participe à hauteur de 60% au développement de l'agriculture»

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«De 1,36 million, actuellement, la superficie agricole irriguée passera à deux millions d'ha en 2019 », c'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Agriculture, Abdelouahab Nouri, lors d'un point de presse, tenu hier, en marge de la conférence nationale au profit des jeunes fellahs organisée au niveau du siège de l’agriculture du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès.

Cette décision, qualifiée de vitale pour l’économie nationale, est prise, a-t-il ajouté « en complément des résolutions du séminaire sur l’agriculture organisé en 2009 à Biskra, une occasion au cours de laquelle le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, avait donné instruction pour l’effacement des dettes des fellahs. Le haut commis de l’Etat, rappelant la coordination nécessaire entre les ministères de l’Agriculture et des Ressources en eau, a souligné l’importance du projet susmentionné tant pour les populations du nord que pour celles du sud du pays et des hauts plateaux. Entouré des responsables locaux, à leur tête le wali Abbas Kamel, le ministre notera que « les régions du sud disposent déjà de 250 000 ha de surface agricole irriguée, soit presque l’équivalence du quart de la culture sous irrigation dans le nord du pays ». Tout en se félicitant des progrès substantiels réalisés dans son secteur, à l’exemple de certaines productions de fruits et légumes dans les régions de Mascara et Saida, où d’importantes superficies sont cultivées, M. Abdelouahab Nouri promettra encore aux agriculteurs, notamment les jeunes, un appui constant pour la réalisation de leurs projets dans ce domaine précis. Chiffre à l’appui, il ajoutera que « l’Ansej participe déjà actuellement, à hauteur de 60% dans le développement de l’agriculture et de l’élevage ». Intervenant constamment pour corriger les dysfonctionnements du secteur agricole, l’Etat projette de moderniser continuellement les moyens de production des agriculteurs, avec l’objectif de dépasser l’autosuffisance alimentaire et d’entrer de plain pied dans la phase d’exportation des différents produits, « caractérisant tout développement économique », a-t-il conclu en réponse à certaines questions des rédacteurs de presse locaux.

Salim Haddou.

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