Qu’en est-il du nouveau CHU ?

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Le centre hospitalo-universitaire est toujours au stade de projet. Prévue pour le mois d’août dernier, la pose de la première pierre n’a pas eu lieu. Qu’est-ce qui retarde la réalisation du CHU de Bejaïa ? Approché le professeur Danoune, directeur général du CHU, donnera quelques explications. L’opération de distraction de l’assiette de terrain, sise dans la commune de Boukhelifa et apparentant au secteur de l’agriculture, n’a pas encore abouti. Selon celui-ci, le Ministre l’a chargé avec le nouveau directeur de la santé et de la population, Monsieur Hamouma, de suivre de près les procédures afin de boucler l’opération dans les meilleurs délais. Cela ne saurait tarder, conclura notre interlocuteur. D’une capacité de 500 lits, cette infrastructure hospitalière, inscrite à l’actif du ministère de la santé sera implantée sur une superficie de 39 hectares. Une fois achevé le nouveau CHU mettra un terme aux contraintes d’exiguïté de l’actuelle structure, formée de 3 anciennes unités hospitalières. Toutefois, en attendant, des professeurs et des praticiens spécialistes ont rejoint le staff du professeur Danoune et ont commencé à exercer. Entre-temps, le problème des logements d’astreinte s’est posé pour certains membres du staff ou pour ceux ayant l’intention de l’intégrer. Pour cet obstacle, le professeur Danoune dira que six hospitalo-universitaires ont bénéficié de logements dans le quota de l’université et une dérogation spéciale, pour une cinquantaine de logements sur les 250 logements sociaux de Sidi Ali Lebher, a été accordée pour les praticiens du CHU. Pour mettre à la disposition des spécialistes, dont un renfort de maîtres-assistants est attendu pour bientôt, les commodités d’hébergement, la direction du CHU attend la concrétisation de la promesse de l’APW relative à une convention avec l’ENPI pour l’acquisition d’un quota de logements. Outre les moyens humains, la direction s’est attelée à acquérir les moyens matériels de haute technologie pour répondre aux attentes. Elle vient, d’ailleurs, de prendre possession d’un appareil d’imagerie à résonance magnétique (IRM) qu’elle compte mettre en service avant la fin du mois. La formation du personnel, radiologues et manipulateurs, a été engagée. Ces derniers sont en train de suivre un stage à Alger, dira notre interlocuteur. Tant mieux, diront les citoyens de la région qui attendent, avec impatience, la réalisation, au sens propre du terme, du CHU à Bejaïa.    

 A. Gana 

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