Les villages Aït Idir Ouali, Aït El Mansour, Aït Ali Ouyahia, Iberber, Imazouagh,Taourirt Ali Ounacer, Bouaidel, Ikhdachène et Menia, relevant de la commune d’Iferhounène, sont privés d’eau depuis les dernières intempéries, notamment après l’affaissement de la chaussée du CC7, à la sortie du village Aït Hammou, en allant vers la commune d’Imsouhal, qui a provoqué à cet endroit, le déboitement de la conduite d’AEP qui les alimente. Cependant, les services de l’ADE et de l’Hydraulique interviennent constamment sur les lieux pour rétablir le réseau de distribution. Mais hélas, nous confiera le chef de l’agence de l’ADE de la daïra, « Comme cet endroit est gorgé d’eau en permanence, aux moindres intempéries, l’affaissement se reproduit et s’accentue, notamment avec le grand nombre des véhicules de gros tonnage qui transitent par cet axe routier ». Récemment, les services concernés (AEP – Hydraulique) ont eu recours à une solution alternative, consistant en une déviation provisoire du trafic, pour permettre aux populations de s’alimenter en eau potable, en attendant de trouver une solution adéquate à ce problème. D’autre part, la conduite d’adduction de Tala Melloulène vers la station de refoulement est sujette elle aussi, ces dernières semaines, à des déboitements fréquents, à cause de l’affaissement de la chaussée survenu à cet endroit. Ce qui a engendré une rupture d’alimentation en eau potable des villages alimentés par cette source, en plus de la fermeture de ce tronçon pendant presque toute une journée, notamment au niveau du village Soumeur sur le CW 253, reliant la localité d’Iferhounène à celle d’Illiltène. Par conséquent, les services de l’ADE « ont décidé de parer au plus urgent, pour ne pas laisser les ménages sans eau, en s’attelant presque quotidiennement à la remise en état de la conduite en acier », précisera le chef d’agence. Il ajoutera : « Nous envisageons, avec la subdivision de l’hydraulique, de remplacer cette conduite par une autre de même dimension en PEHD, cette matière s’adaptant mieux au mouvement du sol ».
Madjid Aberdache