Les élèves de l’école primaire d’Agouni, dans le douar d’Amdoun n’Seddouk, relevant de la commune de Seddouk, ont observé lundi, une journée de grève pour réclamer la reprise des travaux de construction d’un mur de soutènement que l’entreprise chargée de le réaliser a abandonné depuis belle lurette. Un énorme vide situé entre les classes de l’école et la route reliant Seddouk Ouadda via cette école à la RN 74 constitue un danger pour les élèves et les passants. Un mur de soutènement a été réalisé donc à l’ouverture de cet établissement. Sans chaînage, il n’a pas résisté longtemps pour s’effondrer. Devant le danger persistant de tomber dans le ravin, lequel pèse sur les élèves de l’établissement et les automobilistes empruntant cette route, un autre projet de soutènement a été mis en place par l’APC et le lancement des travaux tarde à se faire. « Nos enfants ont le droit d’être en sécurité à l’intérieur et à l’extérieur de leur école. En ce sens, les parents d’élèves ont revendiqué un projet d’un mur de soutènement que l’APC leur a accordé. Mais sa réalisation tarde à se concrétiser, voilà la raison qui nous a poussés à fermer cette école durant une journée pour réclamer sa réalisation immédiate », a déclaré un parent d’élève. Si l’on s’en tient à cela, cette école est la seule dans la commune de Seddouk qui n’est pas encore dotée d’une cantine scolaire ; un projet que les parents d’élèves n’ont pas cessé de revendiquer depuis son ouverture en 1995. « Je peux avancer sans risque de me tromper que toutes les écoles primaires de la ville sont dotées de cantines ou ayant des projets qui vont se réaliser. Ce qui est lamentable, c’est que nos enfants parcourent un kilomètre pour rejoindre leur école et cela fait vingt ans qu’on réclame un projet d’une cantine mais les autorités locales continuent à faire la sourde oreille à nos louvoiements. On ne sait plus à quel saint nous vouer pour nous aider à avoir ce projet, qui est pourtant une priorité avérée», a ajouté notre interlocuteur.
L. Beddar