La commune d’Aït R’zine (85 Kms au Sud-ouest de Béjaïa) fut confrontée, il y a quelques années, à l’exode rural de la population des différents villages, à cause des conditions de vie difficiles. En effet, dans ces villages enclavés, comme Tazdayt, Ouizrane, Tizi Alouane et Guenzet, la vie était très dure à mener pour les villageois, pour la simple raison que beaucoup de choses y manquaient, comme le transport, l’eau potable, en sus de l’éloignement des lieux de travail et des établissements scolaires. Aujourd’hui, la donne a tendance à changer, et le reflux semble s’inverser. Effectivement, l’exode rural semble être freiné dans son « élan », ces dernières années, à la faveur de cette aide précieuse à l’habitat rural, qui a pu fixer plus ou moins la population rurale chez elle. Le Fonal, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a réussi à faire changer d’avis à beaucoup d’habitants des différents villages, lesquels disposent de vastes terres sur lesquelles ils peuvent bâtir des habitations dans le cadre de ce dispositif, et ce, rien qu’en ficelant un dossier pour postuler à cette aide. Avec les différentes facilitations intervenues dernièrement, comme l’octroi de l’aide en deux tranches, la possibilité de construire en surélévation, le succès du Fonal ne s’est pas fait attendre même si les postulants attendent quelques mois le temps qu’un quota soit délivré à l’APC, laquelle ne lésine pas sur les moyens pour tenter d’aider les habitants de la commune d’Aït R’zine dans la mesure du possible. En tout cas, cette tendance descendante de l’exode rural nous a été confirmée par des citoyens, qui ont changé peu à peu la vision « cauchemardesque » qu’ils avaient de leurs villages malgré les insuffisances. Le Fonal a fait beaucoup d’émules parmi les citoyens de la commune, lesquels ne se font pas prier pour y postuler afin de bénéficier de 700 000 DA d’aide gracieusement !
Syphax Y.
