Le lac de Tamelaht, qui se trouve à quelques encablures seulement de la ville, est un endroit merveilleux qui devait servir, à l’instar du parc de Gouraya, de lieu de détente hebdomadaire à de nombreuses familles. mais il est malheureusement dans un état lamentable tant il est envahi par les mauvaises herbes et divers déchets.
Pour célébrer « Amenzu n’tefsut », cette tradition amazighe qui consiste à sortir dans la nature pour accueillir le printemps, l’association Assirem de Béjaïa, en collaboration avec d’autres organismes, comme la Direction de l’environnement, la conservation des forêts, la Direction de la jeunesse et des sports, celle du tourisme, du commissariat national du littoral, de l’unité de la conservation et du développement de la faune et de la flore de Béjaïa et du mouvement associatif de Béjaïa, a organisé un volontariat pour le ramassage des détritus (sachets en nylon et bouteilles en plastique notamment) jonchant la plage de Sidi Ali Labhar et les abords du lac de Tamelaht. En effet, les dernières pluies qui se sont abattues sur la région ont fait gonfler l’oued Soummam, qui a charrié sur son passage toutes sortes de déchets vers la mer qui les a, à son tour, refoulés sur le rivage. Le lac de Tamelaht, qui se trouve à quelques encablures seulement de la ville, est un endroit merveilleux qui devait servir, à l’instar du parc de Gouraya, de lieu de détente hebdomadaire à de nombreuses familles, mais qui est malheureusement laissé dans un état lamentable tant il est jonché de divers déchets et envahi par les mauvaises herbes. L’action de l’association Assirem a consisté justement à donner un aspect plus accueillant au site, qui héberge quelques 130 espèces d’oiseaux migrateurs et autochtones, écrivent les responsables de l’association Assirem, mais qui est malheureusement menacé d’urbanisation. Le site mérite, insiste-t-on, un classement et un aménagement pour sa protection et sa valorisation. Au programme de cette journée festive, qui est la journée de l’accueil du printemps, à laquelle ont participé quelques 300 volontaires parmi lesquels on compte le club de la Nature et des Savoir, les élèves du CEM Sidi-Ali-Labhar, la ligue de Ski et de sport de montagne, l’association écologique Takouchet, l’association Numidia action et l’association du Tourisme de Barbacha, figurent une exposition de photos, une randonnée au siège de l’unité de la Conservation et du Développement du lac Tamelaht, le nettoyage de la plage de Sidi Ali Labhar et des alentours du lac, le comptage des oiseaux du lac par les enfants, un concours de dessin pour enfants,… Et pour marquer officiellement le début du printemps, l’on a préparé aux présents un repas traditionnel « seksou souderyis » le couscous au thapsia, cette plante aux mille vertus médicinales.
B. Mouhoub