Dans le cadre de la formation de jeunes pongistes, le Michelet Club de Tennis de Table (MCTT), un club de la ville d’Ain El hammam, vient de lancer une école qui permettra aux jeunes « scolaires » de s’initier à la discipline et, plus tard, intégrer le club. Pour cela, nul besoin d’infrastructures grandioses, puisque le président du club, Hacene Challah, a fait participer les directeurs d’écoles primaires désireux de recevoir les initiateurs de la discipline dans leurs établissements. Le ton a été donné samedi dernier à l’école de Tillili, où pas moins de soixante élèves ont suivi la première séance donnée par Tariq ben Salah et Bouakline Yacine, deux ex-champions de tennis de table. Les parents de ces pongistes en herbe (garçons et filles, faut-il le préciser) adhèrent à l’initiative et semblent ravis de voir leurs enfants pratiquer du sport dans un cadre organisé. Il faut rappeler que, dans les écoles primaires, le sport n’a pas droit de cité faute d’enseignants formés pour la matière. Ainsi, lorsque l’occasion est donnée aux chérubins de se défouler en dehors de la rue, ils s’y s’adonnent à cœur joie comme on a eu à le constater, nous fait savoir notre interlocuteur.
Le MCTT ne pense pas s’arrêter en si bon chemin après cette louable initiative, saluée par les éducateurs et les sportifs de la région. « Placer une table de pingpong dans chaque école de la région » fait partie des projets des responsables qui envisagent par ailleurs d’organiser, plus tard, des tournois inter-écoles. Cette formation à échelle communale permettra de détecter de jeunes talents qui prendront la relève de leurs aînés, qui ne cessent de valoir des satisfactions à leur club. Une preuve que la pratique du sport est possible même dans une commune pauvre en infrastructures sportives. Une expérience à méditer. Notons que le MCTT, de création récente, a hérité des athlètes et de l’encadrement de l’AS Aïn El Hammam qui, suite à certaines difficultés, a mis la clé sous le paillasson.
A.O.T.