Pour célébrer la fête de la victoire, coïncidant annuellement avec le 19 mars, l’école primaire Aït Abdelmoumène 1, dans la daïra des Ouadhias, au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, a décidé de convier les élèves de l’établissement à assister aux contributions relatives à la fête de la victoire. Une contribution assurée conjointement par Mme Sehaki et M. Zedam, des connaisseurs en la matière. En effet, l’après-midi de mardi dernier a été consacrée à insuffler aux apprenants les noblesses de la glorieuse révolution de Novembre. La cantine dudit établissement a donc accueilli élèves comme professeurs afin de revisiter l’histoire de la Révolution algérienne. Mme Sehaki s’est attelée dans sa contribution à revenir sur la colonisation de l’Algérie depuis le coup de l’éventail du dey d’Alger. Elle parlera longuement, devant une assistance très à l’écoute de l’invasion de l’Algérie par la France coloniale, elle s’attardera aussi sur les révoltes populaires, sur la lutte pacifique avant de plancher sur la lutte armée, le cessez-le-feu du 19 mars 1962 et l’indépendance de l’Algérie un certain 5 juillet 1962. Mr Zedam n’a pas cessé d’intervenir à chaque fois pour apporter des éclairages et des précisions sur de nombreux événements de la guerre de libération. Les conférenciers ont parlé de tous les grands noms de l’histoire contemporaine de l’Algérie ; les noms de l’Emir Abdelkader, El Mokrani, Lala Fatma N’soumer, Ahmed Bey et Bouamama ont été passés en revue pour leur rôle dans les révoltes populaires. Krim Belkacem, Abane Ramdane, Ben Mhidi, Amirouche, Ben Boulaid, Boudiaf, Hocine Ait Ahmed et tous les grands noms de la révolution n’ont pas été oubliés. Vers la fin de la conférence, un débat s’est engagé entre les écoliers avides d’apprentissage et de savoir. Les conférenciers se sont prêtés au jeu et n’ont ménagé aucun effort pour répondre aux questions parfois pertinentes des écoliers. Pour terminer, la chorale de l’école a présenté des chants patriotiques. «Notre objectif premier est de faire découvrir aux apprenants l’histoire de leur pays et surtout celle de la glorieuse révolution qui a permis l’indépendance de la nation », dira un des professeurs que nous avons abordé.
Hocine T.