Plantation de 100 arbres à Azazga

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Sous le thème l’enfant et l’environnement et dans le cadre de la célébration de la journée de l’arbre et des forêts qui coïncide avec le 21 mars l’école primaire des frères Abdous à Tizi  Bouchene dans la commune d’Azazga a abrité hier une campagne de plantation d’arbres et ce en collaboration avec les services de la protection des forêts de la daïra d’Azazga. En effet, dans le but de sensibiliser les enfants notamment les écoliers sur le rôle de l’arbre en particulier et de l’environnement en général dans la vie, les initiateurs ont fait participer les élèves de l’école à la plantation des cent arbres. Cette opération a été une véritable bouffée d’oxygène pour les enseignants et leurs écoliers. En outre, les élèves et leurs invités ont eu droit à des  expositions et des projections sur l’arbre avec toutes ses espèces, les oiseaux, et les animaux de la région. Les éléments  du club vert étaient là pour expliquer l’importance de l’arbre dans la vie et l’implication des petits dans la valorisation et la protection des forêts et de l’arbre. L’arbre a mille fonctions dont les plus importantes : il contribue à l’épuration de l’air, la production de l’oxygène, la séquestration du CO2 et la stabilisation des sols. En économie, plusieurs familles sont nourries grâce au figuier, à l’olivier et à tous les arbres fruitiers de notre région. Les écoliers ont attentivement écouté et saisi que la forêt est une source de loisirs, de détente et de sport ; l’arbre en Kabylie est plus que cela : il est symbole d’identité de dignité d’unité et de force à l’image de l’olivier. « Notre objectif est d’éveiller les consciences sur l’importance de montrer aux enfants les bon gestes à entretenir pour préserver la forêt et les vergers. Chaque action compte à reboiser nos espaces, à créer une vie dans les établissements  scolaires. La chaîne commence à partir de l’école, ce petit travail d’aujourd’hui sera gravé à jamais dans la mémoire de l’élève, il va devenir habitude et culture à l’avenir. La forêt vaut plus qu’une journée pour la fêter. On doit rester dans cet élan même après le 21 mars. »  nous dira Yekhlef Samah directrice de l’établissement.

Fatima Ameziane.

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