Le pétrole a rapporté près de 300 milliards de dollars entre 2003 et 2004

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Les pays arabes, dont les chefs d’Etat et de gouvernement s’apprêtent à tenir leur 17ème sommet à Alger, les 22 et 23 mars, recèlent des richesses énergétiques notamment pétrolières et gazières considérables dans leur sous-sol.En matière de pétrole, les réserves mondiales se concentrent dans cette région avec en tête l’Arabie saoudite qui englobe 22,9 pc (261 milliards de barils) de ces réserves qui sont estimées à 882 milliards de barils. L’Irak pour sa part détient la moitié des réserves de l’Arabie saoudite, alors que le reste est partagé par les autres pays tels que l’Algérie, Libye, le Qatar, le Koweït, les Emirats arabes unis, le Yemen, la Syrie, l’Egypte et le Soudan. D’autres pays arabes qui jusque-là sont importateurs de pétrole tels que la Tunisie, le Maroc et la Mauritanie se sont lancés dans des opérations d’exploration en partenariat avec des compagnies mondiales leurs gisement on-shore ou offshore. En matière de gaz, cette région dispose également de réserves considérables dont les plus importantes se trouvent en Arabie saoudite, le Qatar (10 000 milliards de m3) et l’Algérie (plus de 5 000 milliards de m3). Ces richesses ont pu rapporter à ces pays des recettes évaluées à près de 300 milliards de dollars entre 2003 et 2004. Cependant, relèvent des analystes et des économistes, ces montants n’ont pas influé positivement sur les conditions de vie de la population de ces pays qui continuent à souffrir de la pauvreté, de l’analphabétisme et du chômage, d’où la nécessité pour les gouvernements arabes d’élaborer des politiques de développement durable afin d’améliorer cette situation en investissant ces sommes dans des projets rentables de développement tous azimuts.

Agence AAI

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