Le chemin intercommunal délabré

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Il faut reconnaître que le secteur des travaux publics a fait des progrès dans cette commune quand on voit que des chemins importants ont été bitumés en tapis à l’exemple de celui vers Bouhamou ou encore celui vers Boumahni par El M’Chmel, mais il faut souligner aussi que des insuffisances persistent. Cette fois-ci, l’appel nous arrive de Aïn Zaouia-village, desservi par le chemin intercommunal allant du chef-lieu jusqu’au CW 04 vers Frikat sur une distance d’environ six kilomètres car, effectivement, cette route a subi de nombreuses dégradations d’autant plus qu’elle manque de réseaux d’évacuation d’eaux pluviales (caniveaux).  » Nous interpellons les autorités locales de jeter un regard sur ce chemin. Dans certains endroits, la carrosserie frôle la chaussée en raison des nids-de-poule et parfois même de cratères », nous dira un habitant du village accosté à l’entrée du domicile de feu Aissat Rabah, l’ex-P/APW de Tizi-Ouzou, assassiné par un groupe armé le 12 octobre 2006. D’autres voix se sont jointes à celle de notre interlocuteur.  » On se demande pourquoi des travaux de restauration sont engagés sur d’autres routes alors que la nôtre est complètement oubliée », ajoutera un autre intervenant. Notons au passage que cet axe routier est très important du fait qu’il relie les deux communes (Aïn Zaouia et Frikat) et par ricochet il sert les usagers des deux municipalités et pas uniquement les habitants de Aïn Zaouia-village et les hameaux environnants. Pour en savoir plus sur cette revendication, nous nous sommes rapprochés du maire.  » Effectivement, il a subi des dégradations dues en premier lieu au dépôt des monticules de tuf sur les abords de la chaussée. Cela a obstrué les fossés si bien que les eaux ont circulé sur le bitume qu’elles ont ensuite abîmé. En plus, comme le sol est mouvant, d’autres malfaçons ont apparu avec le temps parce que cette route avait été déjà réfectionnée quelques années avant », nous répondra M. Merzouk Haddadi, car c’est de lui qu’il s’agit. À une question que nous lui avons posée au sujet du sort qui lui est réservé il nous répondra qu’il a été inscrit dans le calepin de son exécutif, mais rien n’est encore décidé à ce sujet.  » Nous l’avons même demandé dans le cadre du FCCL, aucune cagnotte ne nous a été accordée. Mais, il faut savoir qu’avec nos moyens, il est impossible de le prendre en charge. En tout cas, on ne l’oubliera pas, on va restaurer au moins les tronçons les plus délabrés dans un cadre que nous déterminerons selon l’urgence « , conclura l’édile communal.              

Amar Ouramdane                

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