À quand une station d’épuration des eaux de l'oued Tiksighidène ?

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L’oued Tiksighidène, qui traverse plusieurs localités en amont et en aval, est en proie à une pollution qui ne dit pas son nom. En effet, tous les réseaux d’assainissement des villages de la commune, en sus de ceux de la commune d’Aghbalou, débouchent dans cette rivière. Vous imaginez ces centaines d’hectolitres de déchets liquides qui sont déversées, quotidiennement, dans ce cours d’eau qui se trouve être l’un des affluents de l’oued Sahel en aval ? Cette rivière est devenue, par la bêtise des hommes, un gigantesque égout, où ruissellent des eaux polluées qui ne servent absolument à rien en ce sens qu’elles sont usagées! Néanmoins, cela n’empêche pas quelques propriétaires d’oliveraies et autres fermiers indélicats à irriguer leurs cultures avec cette eau polluée, en feignant d’ignorer la dangerosité de cette pratique sur eux et sur d’autres consommateurs! Poussant plus loin l’incurie, des éleveurs de bétails, qui paissent leurs troupeaux sur les berges de cette rivière, laissent leurs bêtes s’abreuver de cette eau pourrie, sans réfléchir un seul instant que cela pourrait causer de graves maladies à leurs troupeaux et à eux-mêmes ! Néanmoins, la pollution de l’oued Tiksighidène fait courir un grand risque de MTH et autres maladies graves aux habitants de la commune, du moment que ces derniers consomment l’eau des forages situés sur les berges de l’oued Sahel, lequel est alimenté par la nappe de l’oued Tiksighidène. En effet, il y a ce sempiternel risque de contamination de l’eau de la nappe phréatique, -pompée pour être distribuée aux consommateurs de la commune de Chorfa-, laquelle pourrait subir une grave pollution aux eaux usées et autres matières chimiques toxiques, lesquelles résultent de la décomposition des ordures en tous genres qui s’entassent sur les berges des rivières. Toutefois, tout le monde s’accorde à dire qu’il y a cette urgence d’implanter une station d’épuration des eaux de l’oued Tiksighidène pour le dépolluer et assainir ainsi l’environnement et surtout épargner une éventuelle contamination de la nappe phréatique, qui n’est qu’à 2 mètres du sol dans quelques endroits de la localité de Chorfa, qui regorge en ressources hydriques.

Y. Samir

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